Category Archives: Mood Board

Celle qui ne sait pas emballer…

confetti-wrap-1Loin de moi l’idée de vous faire un cours de langue digne des prises de tête que j’ai connu en 4ème pour mon premier baiser dans la cour du collège, sous les encouragements de mes copines. Une fois qu’on se lance, on ne se demande même plus dans quel sens tourner sa langue.

Quand je parle d’emballer, je parle de choses à base de papier cadeau, de scotch et de ruban rondement emberlificoté grâce à la tranche d’un ciseau. La mode est à l’emballage trendy, avec des imprimés, des découpages, des dégradés de couleurs et des étiquettes calligraphiées au nom de l’heureux bénéficiaire du présent.

Face à tout ce talent, je pense que les gens avec qui je suis généreuse sont horrifiés de la tronche de mes paquets. L’an dernier, j’ai passé 3 heures à mater des tutos vidéos de comment emballer correctement un paquet, qu’il soit rond, carré, triangle ou phallique (humhum). Le résultat ne fut pas à la hauteur de ma concentration (mais plutôt à celle de mon découragement).

J’admire ceux qui te torchent ça en 5 secondes avec un tout petit bout de scotch pour finaliser le truc. J’ai détesté ma sœur pendant 2 minutes à Noël dernier quand elle a dégainé ses supers paquets avec découpage/collage de rennes en ombre chinoise sur papier cartonné.

Quand je vois ces magnifiques images de milliards de cadeaux savamment parés de papiers multicolores, je me fais honte de ne pas savoir plier une feuille en 2 correctement. Mais comme je ne suis pas bégueule, je vous laisse avec quelques magnifiques emballages si vous ne savez pas quoi faire de votre week-end.

Pour ma part, j’ai demandé à la gentille vendeuse de le faire à place ^^

Christmas wrapping feathered-and-polka-dotted gift wrap Holiday Wrapping - Kraft and leaves Holiday wrapping - Lovely heart cut out Kraft Paper Wrapping Wrap Fabrik BlogEt si vous avez raté les idées DIY de Noël, c’est ici

Crédit photo : Fabrick BlogBuzzfeed - MiniEcoLimprobableApositiveybeautifulblogThe Wood Grain Cottage
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Mes petits bonheurs de novembre

Les clichés seront moins nombreux pour novembre car comme une teubé, j’ai fait le tri dans mon téléphone et j’ai supprimé certains clichés Instagram que j’ai la flemme d’aller récupérer. Donc on dira que c’est court mais intense, c’est le plus important.

Mes petits bonheurs du mois de novembre :

Petits bonheurs de novembreLes fleurs du jardin chéri de ma maman ont mis leurs habits d’automne – Merci à la marque Palais des Thés pour la chouette soirée d’inauguration à Bordeaux et les cadeaux – Étagère Casa enfin montée (achetée en août) – Cliché de ma pomme prise en septembre par Mr Le Nem, pour immortaliser mon sourire sans bagues (mais je ne l’avais pas repostée sur mon IG) – Pierre Richard tu connais ? – J’ai enfin délaissé le jogging pour faire un effort de look à base de burgundy – Un matin, je me lève et l’arbre de l’allée a perdu toutes ses feuilles, on ne voit même plus le trottoir – Froid = jean, Uggs et grosse écharpe – C’est le week-end, on fait un effort de cuisine healthy

Et vous, quelles ont été vos petits bonheurs du mois de novembre ?

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Vivre seule et fêter Noël

Little Black Sheep - Sapin turquoise argenté

Ce week-end, en rangeant l’appartement, j’ai quand même eu le courage de décorer le pauvre sapin en plastique acheté chez Hema et qui gisait là sur le bar. J’aime Noël, les décorations, l’effervescence de cette période. Mais malgré l’acquisition d’un tout petit sapin, je n’avais pas la motivation de mettre un peu de cette magie chez moi. Je vis seule, je fêterai Noël loin d’ici, et personne à part moi ne sera là pour le voir.

Et puis, je me suis dit que je n’allais pas faillir à la tradition. Que ça me rappellerai les fois où j’ai accroché les boules dans le sapin familial, avec ma soeur. La dernière fois que j’ai posé des décorations sur l’arbre de Noël préparé par ma maman. Quand j’ai eu déballé les décorations restantes de mon ancienne vie d’il y a 10 ans, comme un réflexe, j’étais lancée. J’ai même souri quand j’ai vu le résultat.

Personne n’est là pour le voir à part moi. Personne pour partager la douceur des cannes à sucre, pour admirer mon nouveau mug Starbucks ou pour me dire que le bouquet sur la table fait un peu chier pour manger.

Alors j’ai fait des photos…

IMG_3848

IMG_3872J’ai rédigé ce post avec une découverte musicale sur les oreilles. Lissie. Quand vous lisez, écoutez Back to forever (la chanson, pas l’album) et ce sera joli. 

Ce billet est un peu mon Noël des blogueurs. RDV chez Milie dans quelques jours pour le résultat.

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Christmas Spirit

L’effervescence de Noël commence à gagner tout le monde et je voulais partager avec vous ce sentiment en partageant quelques douces images avec vous.

Chrismas Spirit 1 Chrismas Spirit 7 Chrismas Spirit 4 Chrismas Spirit 5 Chrismas Spirit 6Chrismas Spirit 2Chrismas Spirit 3
Dans le même état d’esprit, je participe à un concours avec Ebay. Le but : créer un moodboard qui retranscrit notre esprit de Noël. Je l’ai joué plutôt épuré et cocooning. Si tu veux voter pour moi, clique ici !

Crédit photo : A beautiful Christmas / Bon Baiser d’Ailleurs / Dietlind Wolf / French By Design / Annixen / The Glitter Guide
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Mon rapport à la mode

Dressing chaussures idéal

Elle a écrit un article sur le tri et son parcours vers la garde-robe parfaite. Et ça m’a donné envie de coucher les mots qui sont depuis longtemps dans ma tête.

Depuis plusieurs années, je me cherche vestimentairement parlant, avec une sorte de quête de la perfection. La perfection, c’est de ce mot d’où vient tout le problème. Car on ne l’est jamais et je serais malhonnête si j’oubliais de dire que les gens parfaits sont, à mon sens, ennuyeux. A cause de ce mot, je me perds dans les rayons des grands magasins et dépense des fortunes dans des fringues à la con que je ne mets quasi jamais alors qu’en cumulant, j’aurai pu m’offrir « une belle pièce » comme on dit.

Sauf que je n’ai pas l’impression de mériter de mettre plus de 100 euros dans une fringue, tellement je vais mal la porter ou l’assumer. Preuve en est : le sac Sézane offert à mon anniversaire, encore jamais porté, qui attend patiemment son imperméabilisation depuis 6 mois.
Et quand j’ouvre ma penderie, j’ai envie de tout brûler. Du coup, j’enfile un jean large, un pull moche et vogue la galère… Je n’utilise plus les 3/4 de ce que j’ai acheté un jour… Et ça me met un petit coup au moral car ça gâche mon potentiel. J’aime la mode, et même si je l’apprécie plutôt simple et efficace (mes maîtres mots) mais je ne sais pas trop par où commencer. Savoir ce qui me va ? Privilégier les matières et les coupes nobles ? Perdre 3 kilos ?

Je pourrais avoir un coup de sang et me mettre à jeter tous ces apparats. Me mettre en rage et me débarrasser une bonne fois pour toute de tout ce qui n’est pas moi (transposable à tous les aspects matériels et psychologiques d’une vie qui change). Ce dont je suis sûre, c’est que je ne peux pas me permettre de tout donner, car même si la plupart de mes sapes sont du prêt-à-porter pas cher, je n’ai pas le luxe de ne pas m’en débarrasser en échange de quelques euros.

Merci à Balibulle pour cet article très inspirant sur le cheminement du tri, qui peut s’appliquer à tout ce que notre existence compte de matériel.

Je m’en vais emprunter 2 portants qui éliront domicile dans le salon (je vis seule).

Crédit Photo : http://brittanickel.tumblr.com
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Merci !

En écrivant cet article sur la perte de ma maman, je ne m’attendais absolument pas à cette avalanche de mots, d’attention, de partage, de considération et d’encouragements.

Je me suis retrouvée sous les projecteurs avec cet article si cher à mon cœur et bien sûr, ça m’a tiré quelques larmes. Ça m’a aussi conforté dans le fait que je suis sur le bon chemin.

Je remercie tous ceux qui ont pris le temps de me lire. J’encourage tous ceux qui subissent une épreuve similaire à la mienne. Et je vous dis à tous

Merci

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Ca n’arrive pas qu’aux autres

MamanetMoiPlageÇa fait très longtemps que je veux écrire sur ce sujet mais je n’arrivais jamais à savoir comment l’amener sans tomber dans le pathos, le larmoyant, la tragédie grecque. Ou la pitié.  De mémoire, il y a 4 ou 5 brouillons d’articles avortés dans les méandres du blog. Des mois que les mots tournent et brouillent dans la tête. Des semaines que j’ai envie de dire les choses, de coucher mes sentiments avec des mots, de vous parler de ce moment que j’ai souvent imaginé en me demandant comment j’allais m’en sortir si il se produisait un jour.

Il est arrivé et j’ai dû faire avec.

Il y a un an, après des examens de santé, ma mère nous annonçait un cancer. Un méchant cancer. Passé le choc, nous nous sommes tous battus, nous y avons cru, elle la première. On se rassurait les uns les autres, même les jours de moins bien. On faisait bonne figure pour continuer à partager tous ces bons moments qu’on avait vécu tous les 4 tout au long de notre vie. Et puis, un jour, le coup de téléphone qui fait basculer ta vie : « Viens. Vite. »

4 mois après le diagnostic, j’ai dû dire au revoir à celle qui m’a donné la vie et que j’aimais plus que tout en ce monde, qui a tout donné à ses 2 filles, même l’espoir alors qu’il n’y en avait plus. Je l’ai vue s’abandonner à la douleur. Je l’ai vue sans vie devant moi. J’ai dû choisir son cercueil. Je me suis effondrée. Pour mieux me relever.

Je ne vais pas mentir : ce fut la pire épreuve de toute ma vie, de celles qui font passer le reste pour de la rigolade. De celles qui donnent de la force. Face à mon miroir intérieur, je me suis vue changer, faire volte-face. Moi qui suis d’un naturel plutôt pessimiste, je me suis regardée prendre la vie à bras le corps. Faire abstraction du superficiel. Ne plus accorder d’importance à ce qui n’en a pas vraiment. Profiter des minuscules petites choses qui font de la vie un éclat de rire. Je me suis vue craquer aussi, ressentir le désespoir le plus profond m’envahir et puis me calmer, me consoler, aller chercher ce dont j’avais besoin pour me ressaisir.

Je me suis vue prendre soin de moi, toute seule, comme une grande.

Je deviens chaque jour une autre personne. Celle que je voulais tant être. Une qui a de la force, une qui rigole de tout, une qui a mille projets. Une qui s’aime telle qu’elle est et qui est capable de tout ou presque.

Je fais bonne figure, je recolle les morceaux, je me sers de cette perte pour me construire, parce que je n’ai pas le choix, parce que se recroqueviller dans un coin en hurlant ne changera rien au fait qu’elle n’est plus là.

Je tais les matins où je me réveille en larmes parce qu’elle était là sous mes yeux. Je mets sous silence les rayons de Noël qui me font serrer les dents dans les rayons de Carrefour. Je ne dis rien de mes enfants qui n’auront pas de grand-mère. Je ne nomme pas ces gens qui ont oublié d’être là quand on en a vraiment besoin.

Je ne dis rien. J’avance, un pied devant l’autre, avec un ange qui veille au grain.

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Ranger sa tête, son coeur et sa maison

Tidy Room Tidy Mind4 mois que je suis installée dans mon appartement bordelais et pourtant, à part la présence du canapé, rien n’a vraiment changé. Il y a toujours la console à fixer au mur de ma chambre, le tas de fringues à trier en boule au bout de mon lit, les cartons de déco qui n’ont même pas été ouvert, ceux destinés à Emmaüs qui stagnent dans le salon, les boites qui s’amoncellent ça et là, les placards qui débordent de choses jetées à la va-vite à l’intérieur, l’étagère blanche qui attend impatiemment d’être montée.

Je crois que ce joyeux bazar est le reflet de ce qu’est mon âme en ce moment : un chantier en friche, une terre fraîchement labourée qui attend qu’on la cultive, une souris face à une montagne. Tous les jours, je me dis « je fais ». Tous les matins, je peine à m’y mettre. Tous les soirs, je me dis que je n’y arriverai jamais. Et que pourtant il faut. Arrêter de tout noter sur des feuilles volantes que je perds, ne pas perdre 30 minutes à chercher un site dans le no man’s land de mes favoris, prendre enfin ces 15 minutes le matin pour faire ce yoga qui me fait tellement de bien, arrêter de créer des dossiers « A trier », débuter un des mille projets qui germe dans ma tête.

Je me dis que tant que le rangement n’est pas flagrant, tant que le bordel fera la loi, impossible de mettre un pied devant l’autre, un peu comme dans ma chambre d’enfant lorsque je sortais tous mes jouets et ne rangeais que sous la menace des parents.

Est-ce que c’est la peur qui m’en empêche ? Qu’une fois cette tâche accomplie, je serai dans l’obligation de me regarder en face ? On en fait quoi maintenant ma grande de ta carcasse ?

Il faut que je tire la bonne ficelle de la pelote*, et ensuite tout ira mieux.

* clin d’oeil à ma Faustine

Crédit Photo : The Organised Housewife
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Mes petits bonheurs d’Octobre

Nouveau RDV mensuel sur le blog.  Je n’avais pas envie d’intituler ces articles « Instamachinchose », le but étant de partager images et ressentis du mois précédent, pas forcément dans l’ordre et pas forcément via Instagram uniquement, même si c’est beaucoup plus facile par ce moyen que de prendre une photo, la recadrer, la retraiter, etc…

Voici donc mes petits bonheurs du mois d’octobre :

Instagram Octobre 2013 (1)

Nouvelle collection de coques iPhone généreusement donnée par ma Paupiette qui a changé de téléphone – Tout moment de « jemetrouvemoche » nécessite un petit selfie de réassurance – Dans le train, bad mood mais chemise fleurie – Ma participation à la course Odyssea et une grosse pensée pour ma maman qui me manque – J’aime recevoir des cadeaux et vous en faire aussi – Déguisement de bonasse pour soirée avec Ginie et Faust’in – Un bon bain chaud aux huiles essentielles, ça requinque – Je ressors le manteau d’hiver anti-déprime – Petit tour en Suisse

Instagram Octobre 2013 (2)

Réception de très jolies cartes – Mes nouvelles acquisitions H&M (raté pour le #noshoppingmonth) –  El Taco Del Diablo nous attendait pour l’anniversaire de Faust’in – Le jardinier de Villenave Lane est venu tondre ma pelouse – Comment rockiser une chemise à carreaux ? Avec ma jupette en cuir – Tenue de combat préférée – La jolie gare de Bordeaux by night - Dimanche soir entre folles dingues – Les jolies photos reçues grâce à Printic

Et vous, quelles ont été vos petits bonheurs du mois d’octobre ?

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Privée de console

Wooden Game Boy Pocket with Cartidge

C’est ce que m’a dit ma mère le jour où j’ai ramené ma première mauvaise note.
Je me rappelle aussi la gifle quand j’ai eu l’audace d’une insulte à son égard.
J’économisais mes 100 francs du mois pour pouvoir m’offrir mon StarClub et mes premières clopes que je crapotais.
A mon anniversaire, j’avais un jeu vidéo. Un seul. Parce que ça coûtait cher.
J’ai fait ma crise d’ado, à base de petits mensonges et factures de téléphone trop salées au goût de mon père.

Un jour, j’ai eu envie de voler de mes propres ailes. Je suis partie vivre ma vie. Et travailler.

Expliquez-moi donc qui sont ces jeunes gens à peine majeur qui insultent leur génitrice de « connasse » dès lors qu’elles osent les réveiller avant 17 heures ou leur demande de débarrasser la table. Alors qu’elle ne fait que financer l’essence des sorties, la dernière Playstation et les baskets à 500 balles, cette vieille radasse. Et en plus, elle se lève le matin pour aller trimer, cette conne.

Vive notre époque, la belle jeunesse française…

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