Ca n’arrive pas qu’aux autres

MamanetMoiPlageÇa fait très longtemps que je veux écrire sur ce sujet mais je n’arrivais jamais à savoir comment l’amener sans tomber dans le pathos, le larmoyant, la tragédie grecque. Ou la pitié.  De mémoire, il y a 4 ou 5 brouillons d’articles avortés dans les méandres du blog. Des mois que les mots tournent et brouillent dans la tête. Des semaines que j’ai envie de dire les choses, de coucher mes sentiments avec des mots, de vous parler de ce moment que j’ai souvent imaginé en me demandant comment j’allais m’en sortir si il se produisait un jour.

Il est arrivé et j’ai dû faire avec.

Il y a un an, après des examens de santé, ma mère nous annonçait un cancer. Un méchant cancer. Passé le choc, nous nous sommes tous battus, nous y avons cru, elle la première. On se rassurait les uns les autres, même les jours de moins bien. On faisait bonne figure pour continuer à partager tous ces bons moments qu’on avait vécu tous les 4 tout au long de notre vie. Et puis, un jour, le coup de téléphone qui fait basculer ta vie : « Viens. Vite. »

4 mois après le diagnostic, j’ai dû dire au revoir à celle qui m’a donné la vie et que j’aimais plus que tout en ce monde, qui a tout donné à ses 2 filles, même l’espoir alors qu’il n’y en avait plus. Je l’ai vue s’abandonner à la douleur. Je l’ai vue sans vie devant moi. J’ai dû choisir son cercueil. Je me suis effondrée. Pour mieux me relever.

Je ne vais pas mentir : ce fut la pire épreuve de toute ma vie, de celles qui font passer le reste pour de la rigolade. De celles qui donnent de la force. Face à mon miroir intérieur, je me suis vue changer, faire volte-face. Moi qui suis d’un naturel plutôt pessimiste, je me suis regardée prendre la vie à bras le corps. Faire abstraction du superficiel. Ne plus accorder d’importance à ce qui n’en a pas vraiment. Profiter des minuscules petites choses qui font de la vie un éclat de rire. Je me suis vue craquer aussi, ressentir le désespoir le plus profond m’envahir et puis me calmer, me consoler, aller chercher ce dont j’avais besoin pour me ressaisir.

Je me suis vue prendre soin de moi, toute seule, comme une grande.

Je deviens chaque jour une autre personne. Celle que je voulais tant être. Une qui a de la force, une qui rigole de tout, une qui a mille projets. Une qui s’aime telle qu’elle est et qui est capable de tout ou presque.

Je fais bonne figure, je recolle les morceaux, je me sers de cette perte pour me construire, parce que je n’ai pas le choix, parce que se recroqueviller dans un coin en hurlant ne changera rien au fait qu’elle n’est plus là.

Je tais les matins où je me réveille en larmes parce qu’elle était là sous mes yeux. Je mets sous silence les rayons de Noël qui me font serrer les dents dans les rayons de Carrefour. Je ne dis rien de mes enfants qui n’auront pas de grand-mère. Je ne nomme pas ces gens qui ont oublié d’être là quand on en a vraiment besoin.

Je ne dis rien. J’avance, un pied devant l’autre, avec un ange qui veille au grain.

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Commentaires

  1. Doriane Kawaii on 18 novembre 2013 at 08:43 a dit :

    Ton texte est un très bel hommage à ta maman.
    Je n’ose imaginer ce que tu as dû ressentir. C’est tellement précieux une maman…

    Plein de bisous!!! ❤️❤️❤️

  2. ♥♥♥
    Je sais un peu ce que tu as traversé… A chaque nouvel examen médical de ma maman, à chaque résultat qui doit-être annoncé, je retiens mon souffle. Pas encore le mot rémission de prononcé mais je l’espère de tout mon cœur. Je sais qu’un jour elle devra s’en aller et que c’est dans la logique des choses, mais pas tout de suite, pas maintenant alors que je ne suis encore qu’une grande enfant, à 26ans. En même temps, cesse-t-on un jour d’être l’enfant de ses parents ? 🙂

    • On est toujours leurs petites filles et heureusement ! J’espère de tout coeur que ta maman va aller mieux. On est condamnés à les perdre, c’est la vie mais on ne le vit pas de la même façon quand ils ont 85 ans que quand ils en ont 55.

  3. ♥♥♥♥♥

  4. Il est magnifique ce billet <3 Plein de bises !

  5. J’en ai des frissons. Un très beau texte que tu as eu raison d’écrire.

  6. Perrine on 18 novembre 2013 at 10:57 a dit :

    Magnifique article, vraiment !! Le plus beau, c’est qu’il parle de vie, et qu’il fait du bien, même s’il fait évidemment très mal en même temps…
    En tout cas, sache que tu as des anges au ciel, mais aussi sur terre, qui sont là pour toi 😉
    Gros bisous ma belle !!

  7. Nos mots de soutien ne seront que de brève pansements sur tes plaies, mais un peu de chaleur et d’amour, font toujours du bien. Le faite que tu te lève chaques matins, la tête et les épaules bien hautes rend un très belle hommage à celle qui ta portée dans son ventre, dans ces bras et pour toujours dans son coeur. Comprendre et vivre les petits moment ou les grandes ou simple joie de la vie après une perte à quelque chose de magnifique, car toute ces choses, sont vues différemment. Ce ne sont que des mots que je t’écris, mais ils sont remplis de chaleur, de soutien et aussi d’admirztion devant tant de courage (celui d’avoir écrit cela, de se relever après tout ça et surtout de continuer)

    • Elle était toujours en train de me dire que je n’arrivais pas à me contenter de peu et que c’était dommage. Du coup, je tente d’inverser la vapeur, en souvenir d’elle.

  8. Je t’aime ma paupiette ♥
    (et ce billet n’est pas du tout pathos, il est magnifique)

  9. Déli on 18 novembre 2013 at 11:40 a dit :

    Je savais que tu parlerais de cela, quand tu as annoncé ce billet difficile à écrire, et cela fait quelques jours que je me prépare à « quoi poser comme mots sur sa douleur? »
    Aucun, en fait. C’est intime, c’est pudique et je ne dirai rien de plus que ce que nous avons déjà partagé dessus. Juste que ta maman vit en toi, dans tes souvenirs et ton amour, dans tes projets et que tu portes sa mémoire dans tes réussites comme tes douleurs – pas besoin d’être un cul béni ou de baigner dans le miel de la niaiserie pour se convaincre que l’être perdu nous accompagne. En fait, c’est au-delà du pragmatisme, un besoin, une condition pour dépasser le manque, une poésie du cœur qui s’écrit sans papier ni logique.
    Je t’embrasse fort, et je suis là.

    • Tes mots me touchent énormément ma belle, nous connaissons toutes les 2 la peine d’avoir quelqu’un qui manque dans notre vie. Je la laisse vivre en moi, c’est la seule façon de me dire qu’elle n’est pas tout à fait partie.

  10. Bertille on 18 novembre 2013 at 12:02 a dit :

    Ton article est très touchant, ce doit être terrible de passer par cette épreuve.
    Il ya un très beau roman de Mathias Malzieu qui me fais penser à ce que tu ècris : « Maintenant qu’il faut tout le temps nuit sur toi ».
    Il y est question d’un jeune adulte face à la perte de sa maman.
    De façon génèrale, c’est un roman qui peut beaucoup aider à traverser les périodes de deuil, et qui est merveilleusement bien écrit.

  11. Salut jolie blogeuse.
    Cet article m’a mis les larmes aux yeux, ma famille est ce que j’ai de plus cher, avec mes études je les vois pas souvent et pourtant j’aimerai profiter d’eux encore. Ils me manquent mais c’est la vie, on doit faire avec et toujours aller de l’avant. Ce que tu as vécu est une étape de la vie par lequel la plupart d’entre nous devront passer, mais je ne m’imagine pas survivre à ça.
    Je te souhaite plein de bonheur pour la suite, et du courage, beaucoup de courage.
    Bisous.

    • Et oui c’est une étape mais j’aurai préféré la vivre dans 15-20 ans, à l’âge « normal » où les grands-mères s’éteignent.
      Je suis devenue comme toi, j’ai toujours un peu de mal à être éloignée de mes proches mais je suis trop indépendante pour être tout le temps avec eux alors malgré mes envies de globe-trotter, je suis seulement aller me poser dans le Sud-Ouest 🙂

  12. Très touchant… des moments de la vie qui nous remettent les pieds sur terre, nous ne sommes pas immortel, la vie est courte, chaque instant mérite d’être vécu à fond avec les gens que nous aimons. Bon courage pour la suite, c’est un combat de tous les jours !

  13. Ton billet est très émouvant, j’en ai des frissons. Je trouve ta vision des choses admirable, tu peux être très fière de toi et de la façon dont tu as « rebondi » !

  14. Comme je te comprends… Il y a deux ans, le même mois, on a diagnostiqué un cancer à ma mère et à ma grand-mère (qui était comme ma 2e maman…), ma grand-père nous a quitté en Juillet dernier et depuis ma mère se bat tous les jours… Son prochain scanner est le 27 Novembre alors on espère tous, mais on est conscient que c’est un cancer rare et difficile… En attendant j’essaye de rester forte pour elle, pour la famille, mais il y a aussi des soirées et des matins larmes. Je pense qu’on est tous humain, et le contraire serait même plutôt bizarre… j’appréhende de passer par là ou tu passes en espérant un jour pouvoir me marier, tomber enceinte et déposer ma petite progéniture dans les mains de ma chères maman. En attendant, je regarde le ciel en espérant que là-haut quelqu’un pense à nous et nous aide à affronter tout ça. Je t’envoie plein de courage! Bises! Florence

    • C’est ce qui me rend le plus triste, de ne pas pouvoir lui présenter ses futurs petits-enfants, sachant qu’elle n’attendait que ça. Je te souhaite beaucoup de courage, ma mamounette n’a pas eu la « chance » d’avoir le temps de se battre alors donnez tout !!!

  15. un beau message, et je me sens malheureusement concernée, on a annoncé un cancer des ovaires à ma maman il y a 2 mois et demi. chimio, scanner s’enchainent, bientot opérations, donc il ne reste qu’à espérer et croiser les doigts même si l’espérance de vie est courte sur ce type de cancer.

    c’est normal de s’effondrer, et j’espère que, rha c’est difficile de dire « que ça va aller mieux », car comment est-ce possible, après une perte pareille … mais parvenir a surmonter cela, pour pouvoir être présente, pour ton entourage, et pour toi même .

    Bon courage à toi
    Anya

    • Il faut s’effondrer, c’est humain et c’est même une bonne chose. Après il faut savoir ne pas s’enfermer dans sa douleur parce que de toute façon, nous sommes impuissants face à la mort. Le mieux pour nous est de continuer à vivre du mieux que l’on peut. Bon courage à toi !

  16. Ton article est vraiment magnifique, pas du tout dans le pathos et le larmoyant. Un vrai message d’amour.

    Merci à toi de l’avoir partagé avec nous.

  17. Aucun mot ne pourra apaiser cette douleur,on apprend à vivre avec cette absence même si on craque par moment.
    On se croit grand,adulte mais en quelques secondes on redevient cet enfant qui a besoin de son parent.
    Mais on se surprend à rire, à continuer à (vouloir) vivre, à se battre, à aimer malgré ce vide.
    Alors continues de montrer à ta mère qu’elle a fait du bon boulot, tout comme j’essaie de le faire depuis bientôt 3 ans (déjà!!)

    • On gardera toujours cette blessure, je l’ai compris et je compatis désormais avec tous ceux qui en ont une similaire. Et continuer est la seule chose qu’on peut leur donner. Des bisous.

  18. Any news on 18 novembre 2013 at 13:48 a dit :

    Article profondément touchant. De tout coeur avec toi.

  19. Stephanie on 18 novembre 2013 at 13:56 a dit :

    Je me reconnais dans les 6 premières lignes, pas dans les suivantes…
    Je suis très admirative, de cette force que tu as su puiser dans la pire épreuve de ta vie et de ce changement qui s’est opéré en toi pour le meilleur ; tu me fais penser à une amie qui a dû dire au-revoir à sa maman alors qu’elle-même allait donner naissance à son premier bébé : c’est une fille d’une force incroyable!

    Tu peux être fière de toi!

    • Il te faut peut-être plus de temps pour te relever. J’ai également des moments où je suis très malheureuse de son absence mais je voulais transmettre un message positif. Ton amie est courageuse car ça a du être compliqué de vivre un grand bonheur et un grand malheur en même temps.

  20. le scrap artistique on 18 novembre 2013 at 14:04 a dit :

    Très touchant…

  21. Comme je me retrouve dans ton témoignage… J’ai perdu mon papa le jour de mes 12 ans, suite à un cancer du colon qui s’est généralisé et qui l’a tué en un an. Bien sûr je me suis relevée, notamment grâce a une maman génial qui a su faire face seule à mon adolescence bien difficile. Mais il ne se passe pas un jour sans que je pense à mon père, dont j’étais si proche…
    J’ai eu une fille il y a 3 mois et demi et il est difficile de se dire qu’elle ne connaitra jamais son « papou ». Je lui en parlerai, pour qu’elle aussi le connaisse un peu, mais j’aurais aimé voir quel genre de grand-père il aurait été…
    Je te souhaite en tout cas beaucoup de courage, il en faut!

  22. Très beau…vraiment !
    Moi j’ai le malheur de pouvoir remplacer Maman par Papa dans ce texte…à la virgule près.
    Je n’en parle pas…C’est au fond de moi…
    Bravo !!
    Courage
    Nolwenn

  23. Comme plusieurs personnes, je me retrouve beaucoup dans ton témoignage.. J’ai perdu mon père il y a peu, c’est un véritable coup dur… Il faut avancer continuer… j’espère que le temps fera son job, mais pour l’instant j’ai l’impression que ça s’empire…
    Je te souhaite beaucoup de courage! Je t’embrasse

  24. Elaine on 18 novembre 2013 at 15:49 a dit :

    C’est tout tristoune ton ptit mot ! Mais c’est tout plein de courage aussi !
    Plein de bisous!

  25. Comme d’autres, je me reconnais douloureusement dans ton article… Ma mère nous a quitté brutalement au mois de Septembre et je n’ai pas d’autre choix que de me lever chaque matin pour essayer de continuer à avancer. Bon courage à toi et à tout ceux qui partagent cette même peine…

  26. Sissi on 18 novembre 2013 at 16:41 a dit :

    Je suis très émue par ton article, et ce d’autant plus que je me reconnais à travers tes mots puisque j’ai vécu la même épreuve que toi il y a qq années. Et finalement la seule chose qui m’ait vraiment aidée, c’est la lecture d’ « Un souffle vers l’éternité » de Patricia Darré. Je te souhaite de trouver toi aussi un réconfort même si l’absence et le manque seront toujours là, c’est un tel soulagement quand la douleur s’atténue de telle sorte que l’on n’ait plus en permanence la gorge et le cœur serrés.
    Bon courage et plein de bisous Fanny, à toi et tes lectrices qui sont elles aussi confrontées à cette épreuve.

    • Merci beaucoup, je prends note du bouquin. J’y pense au réveil et au coucher surtout, je sais qu’un jour je ressentirai plus de tendresse que de douleur mais je n’ai pas plus hâte que ça bizarrement car ça voudra dire qu’elle est partie depuis longtemps…
      Des bisous

  27. sanfourche marie christine on 18 novembre 2013 at 17:24 a dit :

    bravo pour ton courage, c’est dur mais il faut vivre! je n’ai pas vécu la même chose mais malheureusement cela viendra un jour, ma mamn a bientôt 90 ans, mais j’ai perdu mon fils en 1998 , il avait 29 ans et je ne m’en remettrai jamais, malgré le « manque » je vis pour moi mais surtout pour les autres, ceux qui ont besoin de mon soutien et de mon amour. courage.

    • Je t’envoie plein de courage car perdre un enfant est une des pires épreuves de la vie. Je te souhaite de vivre la meilleure vie qui soit malgré cette épreuve. De gros bisous !!!

  28. Tu as donc vécu mon plus gros cauchemar et j’en suis vraiment désolé pour toi même si les mots se ressemblent toujours je m’en doute. J’y pense tous les jours et je demande à dieu que cela ne l’atteigne pas, ma mère chérie.
    Ton article m’a coupé le souffle. Il est bref, sans chichis. Mais tellement sincère et fort!
    Bonne chance pour tout.

  29. Je tombe sur ton blog via la une d’hellocoton et j’ai les larmes aux yeux en lisant ton post . Malheureusement je n’ai pas de mots pour soulager ta peine, je sais qu’on est tous amené un jour ou l’autre à vivre la même chose ms je n’imagine pas réussir à vivre sans ma mère.

  30. Jessou on 18 novembre 2013 at 17:44 a dit :

    Ohlalala.. C’est hyper émouvant comme texte.. On sent vraiment les émotions au fil des mots et je dois bien avouer que j’ai finis l’estomac noué.. Tu fais un magnifique hommage à ta maman, et je suis sûre qu’elle doit être fière d’avoir une jeune fille forte, comme tu l’es. Moi non plus, je n’ai plus de mamans, mais je n’en ai jamais eue.. Et tout comme toi, je continues d’avancer. Garde toujours de l’espoir, l’avenir nous appartient !!

  31. san0707 on 18 novembre 2013 at 17:58 a dit :

    je suis en larme face à tes mots, perdre sa maman, il n’y a rien de pus triste, une partie de soi part avec elle.

  32. Ally and Woozle on 18 novembre 2013 at 18:05 a dit :

    J’ai versé ma larme… Je l’ai vécu il y a quelques années. C’est vrai, on change, on n’est plus la même personne. Parfois, ça me manque de ne pas pouvoir lui raconter certaines choses, qu’il ne voit pas son adorable petit-fils. Ta mère reste dans ton coeur, garde les bons souvenirs, regarde les photos les vidéos. Cancer sucks!
    Des big hugs
    Ally

  33. Armelle on 18 novembre 2013 at 18:12 a dit :

    Bonsoir,

    Je ne peux pas lire votre article dans les détails et jusqu’au bout, car arrive la boule dans la gorge et les larmes toutes proches.
    Mais je vous soutiens par la pensée, car je sais que cette épreuve peut nous arriver à tous.
    Et je vous dis bravo d’arriver à en parler, et merci de nous faire partager cette douleur.
    Je pense que c’est une épreuve qui serait peut-être la plus dure à supporter pour moi. C’est pour cela que votre article m’émeut.
    Aujourd’hui votre maman est toute proche, elle vous regarde et vous aime. Et elle doit être fière de vous.
    Affectueusement.

  34. Ton texte est vraiment très touchant. Perdre un de ses parents est vraiment l’une des épreuves les plus dur à surmonter dans une vie. C’est bien de voir que tu y arrive tu dois être vraiment courageuse et pour ca bravo.

    http://vertiegraphie.blogspot.fr/

    • Je n’ai pas le choix, je me dis que ma maman ne voudrait pas je gâche ma vie en la passant à la pleurer, même si ça me fait très mal au coeur qu’elle soit partie.
      Des bisous

  35. Bien sûr, j’ai eu la larme en te lisant… Cte larmichette is back au moment de mettre un petit commentaire…
    Beau et « important » billet que celui-ci <3 … avec une Ninie Pouce bien maousse costaud <3
    (J'adore la photo 🙂 )

  36. Corinne (Couleur Café) on 18 novembre 2013 at 19:15 a dit :

    Magnifique billet ! Bravo pour ton courage.

  37. Je dois avouer que ton article m’a fait monter les larmes aux coins des yeux… Parce qu’il est sincère, mais aussi parce qu’en partie je sais ce que tu peux ressentir…
    En 2003 on a annoncé à ma mère un cancer du sein et quelques mois après un cancer des intestins à ma grand-mère. Cette dernière est décédée 2 ans plus tard, dans la douleur.
    Ma mère a su guérir de son cancer, mais a vu sa mère mourir tout en se battant de son côté, c’est aussi à ce moment que j’ai réalisé que « ça n’arrive pas qu’aux autres ».
    Chaque année, ma mère fait une rechute, petite, mais un peu plus grande à chaque fois et appréhende chaque appel après ses contrôles !
    Dans tous les cas j’étais comme toi, pessimiste et ces épreuves m’ont permis de devenir beaucoup optimiste et pleine de vie. Un mal pour un bien comme on dit… Malheureusement.

    Sache que ton article est très bien écris et même si tu avais publié le premier essais il aurait été tout aussi beau.

    Désolée je me suis étalée, mais ton post me touche tellement ♥

    • Ma belle, je te souhaite plein de courage. Ma maman a aussi suivi ma grand-mère (sa maman) puisqu’elle est parti 1 an et demi avant. J’ai perdu 2 femmes importantes de ma vie en très peu de temps et j’en reste un peu incrédule. Une partie de mon insouciance s’est fait la malle mais je ne peux pas rester prostrée, sinon autant ne plus vivre non plus. Je te fais plein de bisous et te souhaite le meilleur. Big up !!!

  38. Un superbe billet. Je te dis un grand bravo mais surtout un grand merci, je m’y suis retrouvée, j’ai même versé une larme. En tant que blogueuse, je n’ai jamais eu le courage de publier cette tonne de brouillons.

    Encore un grand bravo pour ce magnifique hommage. Beaucoup de courage aussi, car même si on a grandit, on ne pourra jamais effacer cette peine, il faut la dompter.

    Plein d’amour.

  39. Sophie M on 18 novembre 2013 at 20:32 a dit :

    On ne se connait pas mais tes mots m’ont touché.
    tellement vrais…
    J’avais 16 ans, elle 44…C’était il y a 15 ans.
    J’avance.
    Mon ange veille encore et toujours.

    Continue d’avancer Ninie
    Marche droit devant toi
    Elle était et restera ta force
    Et forte tu l’es à n’en pas douter 🙂

    Courage ♥

  40. Ton billet est magnifique et je ne sais pas trop quoi dire… Je suis très émue, en fait. Je ne te connais pas, mais t’embrasse bien fort!

  41. C’est la première fois que je lis ton blog, on ne se connait pas, mais les grands esprits se rencontrent visiblement… Tes mots me touchent tellement (oui ok j’ai la larme à l’oeil). Je l’ai perdue aussi de cette foutue maladie il y a 7 ans, j’avais 19 ans, elle 44. C’est dur, dur de dire au revoir à celle qui nous a celle qui nous a donné la vie. Je reconnais tellement ces situations, l’espoir, le téléphone qui sonne, les pfg, les personnes qui ne sont pas là. Avance et profite de la vie, c’est le plus bel hommage que tu puisses lui rendre. Mimis, Aurélie

    • Elle est partie bien jeune aussi ta maman… Le plus cruel c’est d’avoir plein de souvenirs (et de n’avoir plus que ça) et de savoir qu’on ne pourra plus en créer de nouveaux.
      Plein de bisous.

  42. Magnifique billet, super hommage à la personne la plus importante de ta vie. Très touchant !

  43. Jorge on 18 novembre 2013 at 23:20 a dit :

    I have absolutely loved your article. With its calm narrative, without any flashes or fireworks, you have got deep inside yourself revealing only the most significant bits of an ocean of emotions that you have you face when something like that happens. And while doing so, you touch people’s hearts as well.

    Well done, and courage!

    • I try my best ! Merci Jorge, je ne voulais pas être larmoyante, je voulais montrer que malgré toute la tristesse, on peut se relever. Et que ça m’a fait avancer dans le bon sens du terme.

  44. Bon, je commence les quelques lignes de ton articles et ma gorge se serre déjà. Je n’ai pas pu continuer, mais je tiens à te laisser un petit commentaire, parce que même si je n’ai pas pu lire en entier ton article, je voudrais t’envoyer quelques paillettes.
    J’ai perdu ma maman d’un cancer il y a un an et demi. Elle s’est battu pendant 6 ans à base de chimio, rayon, opération, ablation. Alors au bout d’un moment on se dit qu’avec tout ce qu’on a fait, c’est réglé, on a fait ce qu’il fallait, elle a tout subit alors maintenant c’est finit, c’est parti. Sauf que ça n’est jamais parti, et ça a finit par me l’enlever aussi. Résultat, on se retrouve avec un immense vide dans notre existence et on sait que malheureusement rien ne viendra le combler, sauf peut être plus tard, nos enfants…
    Il faut avancer, on ne peut pas rester prostrée à attendre. Mon ami a également perdu sa maman il y a quelques années, d’un cancer également. Nous savons donc que nos enfants n’aurons pas leurs mamies, alors il faudra leur raconter, leur expliquer, raconter des anecdotes pour qu’ils apprennent à les connaitre quand même…
    Je te souhaite beaucoup de courage, relève la tête, sèche tes larmes et tout doucement fais ton chemin…

  45. Dot on 19 novembre 2013 at 00:35 a dit :

    Tout pareil… deja 4 ans… courage, une étape de la vie pas facile

  46. Mona on 19 novembre 2013 at 08:59 a dit :

    Article magnifique et bouleversant. Et tout ce que je ressens c’est de la force. Je pense que c’est ce que tu essayais d’expliquer. Et quelle force.
    Aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma grand-mère. Et elle n’est plus là … Je ressens ce manque quotidien, surtout dans ces périodes de fêtes. Je te comprends et te soutiens à ma façon, et t’admire aussi.

    PS: dans un ton plus léger, je suis jalouse de ta frange petite. Elle est parfaite.

    Plein de belles choses pour toi. Bises.

  47. il y a des jours où l’on sait qu’une lecture va nous suivre longtemps. Et lire ton billet, aujourd’hui, me fait penser que l’un de ces jours est arrivé. Quelle façon de parler de la maladie et de la résilience. Quelle force dans les propos.
    Bon… comment finir sur un ton plus léger… Difficile… Peut-être en évoquant la photo d’en-tête : on y lit de la joie, rien que de la joie.
    Je te souhaite un belle route, avec beaucoup de sourires !

  48. Moi c’était l’année de mes 10 ans. La plaie se referme petit à petit, mais le vide en dessous reste entier. Il faut vivre avec et avancer comme on peu.
    Continue de voir cette épreuve comme une force, on passe tous un jour ou l’autre par là, parfois trop tôt mais c’est la vie 🙂

  49. Bravo d’arriver à prendre la vie à bras le corps <3

  50. Tu rends un super hommage à ta maman! Ton texte est très délicat, il m’a mis les larmes aux yeux!

    Bravo pour ce courage!

  51. Caroline on 19 novembre 2013 at 23:30 a dit :

    Bonsoir Fanny,
    ton billet est si émouvant qu’il est difficile de trouver les mots. J’ai la gorge et le cœur serrés, j’ai envie de crier, d’exprimer cette douleur enfouie en moi. Ton message plein d’amour et de courage me donne la force d’écrire. J’avais 14 ans, elle en avait 38. 18 ans que ma maman est partie. C’est difficile de vivre sans elle, elle me manque tant. Mais cette épreuve m’a rendue plus forte. Je suis sûre qu’elle veille sur moi et ma petite famille.
    Ta force et ton courage t’aideront à surmonter cette épreuve. Profite de tous ces bons moments que la vie t’offrira. Je te souhaite beaucoup d’amour, de tendresse. Je t’embrasse bien fort et un grand bravo encore pour ton article.

    • Merci beaucoup Caro, ton message me touche beaucoup. Nous avons vécu la même épreuve et on se comprend sur le vide et la tristesse. Je te fais plein de bisous ainsi qu’à tes 2 hommes.

  52. Quel billet courageux. Je ne trouve pas ce billet pathos, bien au contraire et je trouve normal que tu aies besoin de mettre des mots sur tout cela. Je t’envoie des milliards de bisous et de câlins de réconfort. Bon courage à toi.

  53. Quelle magnifique leçon de vie et d’espoir tu nous donnes là ! J’ai perdu moi aussi ma maman il y 3 ans. Un cancer foudroyant aussi. Je venais tout juste d’accoucher de mon premier enfant quand on a diagnostiqué son cancer. Mon fils avait 10 mois quand elle est partie. J’étais anéantie de douleur et de chagrin (de colère aussi). Et puis, comme tu le dis si bien dans ce billet, j’ai continué à mettre un pied devant l’autre, un jour devant l’autre et j’ai continué à vivre. J’ai eu un deuxième enfant. Il ne connaîtra jamais sa grand mère mais je me dis chaque jour que l’amour que j’ai reçu de ma mère, je le donne chaque jour à mes enfants. C’est un bel héritage. Une belle transmission. Et je me dis que la vie est merveilleuse… même avec ses chagrins immenses. Bon courage et belle vie !

    • La vie est comme un grand 8 : un coup en haut, un coup en bas. Même si je me serai bien passé de celui-là. Je te fais plein de bisous et merci pour ton commentaire si touchant !

  54. Pingback: Little Black Sheep - Merci !

  55. mel on 21 novembre 2013 at 12:23 a dit :

    Fanny,

    C’était très beau. Je te souhaite du courage.
    Il n’y a que ça à faire, se relever mais c’est si difficile…

    Courage et bisous

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  58. Ton article m’a émue aux larmes.
    Ta maman doit être si fière de toi, de là où elle se trouve… Tu as su faire de cette terrible épreuve quelque chose de positif, et je crois que c’est ce que toute maman souhaite à ses enfants.

    Et ton article ne tombe en rien dans le pathos et encore moins dans la pitié.
    On sent tout l’amour que tu portes à ta maman, combien son manque est intense, mais aussi combien tu souhaites te relever, pour toi et pour elle.

    Ta façon d’affronter la situation est sans doute la plus belle preuve d’amour que tu puisses lui donner.

    • Ninie Pouce on 12 mai 2014 at 11:26 a dit :

      Merci ma belle, hélas je suis un peu moins forte en ce moment. Je suppose que le deuil a plein d’étapes très différentes, je laisse mon mental accepter d’en passer par là même si souvent j’ai envie de rester enfouie dans ma couette sans penser à rien. Le courage reviendra un de ces 4.
      Bisous <3

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  61. Quel texte émouvant et superbe…
    Je viens de découvrir ton petit blog de jeune femme bordelaise, et je suis en train de le dévorer de A à Z. Merci pour ce que tu es.

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