Loin de moi l’idée de vous faire un cours de langue digne des prises de tête que j’ai connu en 4ème pour mon premier baiser dans la cour du collège, sous les encouragements de mes copines. Une fois qu’on se lance, on ne se demande même plus dans quel sens tourner sa langue.
Quand je parle d’emballer, je parle de choses à base de papier cadeau, de scotch et de ruban rondement emberlificoté grâce à la tranche d’un ciseau. La mode est à l’emballage trendy, avec des imprimés, des découpages, des dégradés de couleurs et des étiquettes calligraphiées au nom de l’heureux bénéficiaire du présent.
Face à tout ce talent, je pense que les gens avec qui je suis généreuse sont horrifiés de la tronche de mes paquets. L’an dernier, j’ai passé 3 heures à mater des tutos vidéos de comment emballer correctement un paquet, qu’il soit rond, carré, triangle ou phallique (humhum). Le résultat ne fut pas à la hauteur de ma concentration (mais plutôt à celle de mon découragement).
J’admire ceux qui te torchent ça en 5 secondes avec un tout petit bout de scotch pour finaliser le truc. J’ai détesté ma sœur pendant 2 minutes à Noël dernier quand elle a dégainé ses supers paquets avec découpage/collage de rennes en ombre chinoise sur papier cartonné.
Quand je vois ces magnifiques images de milliards de cadeaux savamment parés de papiers multicolores, je me fais honte de ne pas savoir plier une feuille en 2 correctement. Mais comme je ne suis pas bégueule, je vous laisse avec quelques magnifiques emballages si vous ne savez pas quoi faire de votre week-end.
Pour ma part, j’ai demandé à la gentille vendeuse de le faire à place ^^
Et si vous avez raté les idées DIY de Noël, c’est ici
Privée de console
C’est ce que m’a dit ma mère le jour où j’ai ramené ma première mauvaise note.
Je me rappelle aussi la gifle quand j’ai eu l’audace d’une insulte à son égard.
J’économisais mes 100 francs du mois pour pouvoir m’offrir mon StarClub et mes premières clopes que je crapotais.
A mon anniversaire, j’avais un jeu vidéo. Un seul. Parce que ça coûtait cher.
J’ai fait ma crise d’ado, à base de petits mensonges et factures de téléphone trop salées au goût de mon père.
Un jour, j’ai eu envie de voler de mes propres ailes. Je suis partie vivre ma vie. Et travailler.
Expliquez-moi donc qui sont ces jeunes gens à peine majeur qui insultent leur génitrice de « connasse » dès lors qu’elles osent les réveiller avant 17 heures ou leur demande de débarrasser la table. Alors qu’elle ne fait que financer l’essence des sorties, la dernière Playstation et les baskets à 500 balles, cette vieille radasse. Et en plus, elle se lève le matin pour aller trimer, cette conne.
Vive notre époque, la belle jeunesse française…