Fin 2013, l’Espagne annonçait un retour en arrière concernant la loi sur l’avortement. Pour résumer, désormais seules ont le droit d’avorter les femmes violées sous réserve qu’elles aient porté plainte ou les femmes ayant un fœtus présentant une anomalie ou mettant en danger la santé de la maman. Diagnostic devant être confirmé par 2 médecins. Sans ces conditions, tu gardes ton polichinelle dans le tiroir, que tu le veuilles ou non.
A cette annonce, je n’ai pu m’empêcher d’extrapoler et de m’imaginer enceinte, ne pouvant avoir le choix de mener à terme cette grossesse ou non. J’ai les capacités d’élever un enfant : j’ai un travail, toutes mes capacités mentales et physiques, en bonne santé, avec un minimum de sens de responsabilités… Théoriquement, si j’étais espagnole, l’avortement me serait refusé. Sur le papier, je serai dans l’obligation d’assumer cette nouvelle vie et la partie de jambes en l’air qui l’a engendré, peu importe depuis combien de temps je connais mon partenaire, peu importe si je suis vraiment prête, peu importe si je peux offrir à cet enfant un environnement stable et aimant, peu importe si je me suis protégée mais que ça a foiré.
Je me sens comme trahie dans mes choix d’adulte, dans les droits de jouir de mon corps comme bon me semble. Un peu comme si on pouvait m’empêcher de manger alors que j’ai faim. Je sais que choisir de mettre un terme à une grossesse est un choix lourd de conséquence. Mais c’est un choix et ça doit le rester. Quid de la responsabilité du géniteur : va-t-on lui demander des comptes à lui aussi ou aura-t-il le droit de ne pas épauler celle qui doit assumer de droit le fruit de leur relation ?
L’Espagne n’est pas si loin et je ne peux m’empêcher de penser que peut-être un jour, à l’image de nos grands-mères, nous ressortirons nos aiguilles à tricoter.
Maddie The Counhound : un blog qui a du chien
Je voulais vous en parler depuis très longtemps. Et puis j’ai oublié, comme pas mal de choses qui stagnent dans mon cerveau en gruyère. Moi qui suis passionnée de jolies images, j’ai trouvé ce projet vraiment très original : un blog photo autour d’un chien !
Je ne suis pas très canin-friendly mais j’adore comment Theron Humphrey aborde son histoire d’amitié avec Maddie, son chien, à travers ses prises de vues journalières dans les positions les plus incongrues. Une des questions qui me taraude le plus est : comment fait-il pour que Maddie soit aussi sage lorsqu’il prend les photos ? Même enroulée dans une guirlande de Noël, elle ne bronche pas. Autant vous dire qu’elle a une confiance aveugle en son maître et je trouve ça beau.
A la base Theron Humphrey parcourt les Etats-Unis et décider d’immortaliser le trajet via son chien Maddie. Désormais, derrière ce projet photo s’en cache un autre, très noble, de sauver des chiens en les faisant adopter par des familles et en réalisant des portraits des nouveaux maîtres.
Un livre photo – Maddie on the things - est également disponible à la vente.
Vous pouvez suivre Theron Humphrey sur Instagram où il poste également de très jolies photos.
Et pour en savoir plus sur le projet Why We Rescue, cliquez ici !
Et vous, avez vous craqué sur Maddie The Counhound ?