Pour le Match de la Rentrée Littéraire de Priceminister, j’ai choisi le dernier livre de Claudie Gallay : Une part de ciel. Ce choix n’a pas été fait par hasard puisque que je m’étais déjà plongée dans L’amour est une île il y a 2 ans, livre qui m’avait vraiment bien plu et donné envie de découvrir Avignon pendant son festival.
Dans celui-ci, j’ai retrouvé cette ambiance de « quotidien » que j’ai tant aimé dans ma première lecture de l’auteur. Claudie Gallay aime à retranscrire l’histoire de gens normaux, somme toute banale la plupart du temps. Mais l’intérêt de la lecture vient pour moi des non-dits, des secrets, des histoires familiales et amoureuses construites autour des personnages. Elle a le secret de retranscrire une sorte de mélancolie dans les histoires qu’elle écrit qui me touche particulièrement.
Quand je la lis, je ressens cette ambiance propre à l’endroit d’où je viens, spécialement dans Une part de ciel. J’y ai retrouvé l’ennui des petites villes, le froid de l’hiver, la complexité des relations et cette facilité de s’attacher aux autres lorsqu’il n’y a pas grand-chose à faire à l’endroit où l’on vit.
Cette lecture me fait d’ailleurs réfléchir à l’intensité des moments que nous partageons à l’ère des mobiles et d’Internet. Coupés du monde, j’ai eu l’impression que les relations des personnages étaient plus fortes, plus vraies, les habitudes de chacun plus marquées.
J’ai vraiment aimé ce bouquin qui a été très facile à lire malgré ses 446 pages. Une histoire simple, pas extraordinaire en soi mais qui nous rappelle que de l’ordinaire justement peut ressortir d’intenses sentiments.
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