Tout les gens vous le diront, les lycéens comme les cadres sup’, les pro de la com autant que les maçons. Une fois qu’on a goûté à l’hyperconnection, difficile de s’en priver par la suite. Je pourrais difficilement dire le contraire, en attestent mon compte et ma page Facebook, mon profil Twitter, mes photos Instagram et mes planches Pinterest.
Outil des temps modernes autant que fléau, les réseaux sociaux permettent aujourd’hui pléiade d’utilisations et créent même de nouveaux besoins pour les entreprises, et donc de nouveaux métiers.
S’informer et interagir à l’information : que ce soit des informations internationales (l’ouragan Sandy) ou plus superficielle (le début de Qui Veut Epouser Mon Fils 2ème saison), on loupe rarement quelque chose si on est connecté. On peut même suivre une émission télé sans la regarder : incroyable !
Entretenir les relations amicales et professionnelles : premier réseau qui me vient à l’esprit : Facebook. J’utilise cet outil uniquement à des fins personnelles et il me permet de rester en contact avec mes amis à travers la France, mais aussi d’échanger avec les personnes rencontrées à l’étranger et qui sont trop loin pour faire partie de ma vie quotidienne.
Coté pro, Linkedin et Viadeo me permettent d’être en contact avec des anciens camarades de promo et autres collègues et d’ainsi développer mon réseau de façon exponentielle.
Seulement, comme tout dans la vie, il y a un côté obscur à cette force : l’addiction ! Si l’on additionne les fois où je me connecte via mon iPhone pour consulter et nourrir mes profils divers et variés, et les soirées où je reste connectée en fond, je passe finalement de nombreuses heures par jour sur ces réseaux.
On est loin du temps où le 3615 Ulla coûtait tellement cher qu’on se déconnectait vite fait bien fait (demandez à ma mère le montant de la facture quand la baby-sitter passait ses aprèms à jouer sur le Minitel)
Difficulté de concentration, over-connection, curiosité malsaine (le fameux pistage sur Facebook), et je ne vous parle même pas de la maladie de la blogueuse qui consiste à envier les consoeurs qui font de leur vie une vitrine parfaite sur le Net.
Les réseaux sociaux dénaturent les relations humaines. Preuve en est, je n’appelle plus mes amis, je les poke. Je n’envoie plus d’invitations, je lance des « requests ». Je me la joue Barney Stintson en lançant « toi, tu n’as pas lu mon blog ! ».
Et je déteste. Et je prends de résolutions qui peuvent t’aider à te désintoxiquer toi aussi.
1. Se limiter dans les connexions
Une fois le matin, une fois le midi, une fois le soir. 10 minutes max. Rassurez-vous, vous n’allez rien louper de grave. Si le monde s’écroule, on sera au courant bien assez tôt. Si ta sœur divorce, profite du calme avant la tempête.
2. Ne pas avoir peur d’« unfollower »
De toute façon, une fois qu’il y a profusion d’informations, le cerveau ne suit pas. Je ne calcule pas le nombre de fois où j’ai lu/vu via un réseau social, où j’ai mis en favoris et où j’ai oublié d’y retourner.
Alors on trie les pages qu’on « like » pour ne garder que les plus importantes, on arrête de lire les sites ou les blogs quand un article sur 12 nous intéresse. On ne garde que le meilleur et l’utile.
3. S’organiser
Après s’être chronométré (exemple : combien de temps je passe sur Hellocoton), on se détermine des plages horaires où on sera hypnotisé par l’écran avec une pancarte « interdit de déranger » dans le dos. Ça peut être pendant la pause déjeuner, le dimanche devant Walker Texas Ranger, que sais-je.
L’important c’est de garder ce moment qu’on aime sans qu’il empiète sur le sport, le câlin du soir ou les mojitos entre copines.
4. On se désintoxe
Une fois par mois, on se garde un jour déconnectée. Pour que ce soit plus facile, on choisit un moment où on est loin de l’ordinateur et du téléphone pour ne pas être tentée. Souvent dans la journée, « j’oublie » mon téléphone dans mon sac à main, histoire d’avoir la paix quelques heures.
Vous êtes prêts ? On respire, 1,2,3 et on déconnecte.
[alert type='success'] Pour aller plus loin : Les réseaux sociaux sont-ils nos amis ? E.Delcroix, S. Proulx [/alert]
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