Ce qu’il y a de bien quand on passe une année compliquée, c’est qu’arrivé à la fin, on a qu’une seule envie : donner un bon coup de pied pour remonter sur le haut de la vague. Après un diagnostic médical assez rude, une opération lourde, un mois et demi en maison de repos et en fauteuil roulant, une rupture complètement nulle bien que salvatrice, la perte d’un membre de ma famille, un gros trait tiré sur certaines amitiés et un retour à la vie professionnelle en dent de scie, j’étais plus que motivée à laisser 2015 derrière moi. Et pas que.
Souvenirs de voyage avec Prentu
Lorsque Prentu m’a proposé d’immortaliser mes souvenirs via leur site, j’ai tout de suite pensé aux centaines de photos de mon périple au Canada qui attendent au chaud dans mon ordinateur que je m’occupe d’elles (déjà triées mais je suis devenue trop perfectionniste sur le post-traitement) (je me soigne). J’ai eu beaucoup de mal à choisir celle que je voulais voir en grand format et j’ai mis pas mal de temps à faire mon choix.
C’est la petite maison marron perdue au milieu de nulle part qui a remporté la bataille, cette petite maison sur laquelle j’ai tellement craqué que je me suis garée sur le bord de la route, n’importe comment, juste pour pouvoir l’avoir en souvenir. Les photos, ces souvenirs de vacances qui nous font revivre des moments intemporels, loin du quotidien. Ce foutu perfectionnisme fait qu’il y en a peu dans mon appartement mais je compte bien dire à ma tête que ce n’est pas grave si mes clichés ne sont pas parfaits, du moment qu’ils me font sourire.
Ma wishlist de Noël à moins de 100 euros
Pour les fêtes de fin d’année, Igraal nous a demandé de réfléchir à notre parfaite wishlist de Noël qui ne dépasserait pas un montant de 100€. Une façon de se faire plaisir à moindre coût et de donner des idées de cadeaux pour tous les budgets.
J’avais déjà parlé du site de cashback iGraal sur le blog car c’est un très bon plan pour les personnes qui, comme moi, ont l’habitude de faire leur shopping sur le net. Depuis mon inscription, j’ai récupéré 227€ sur ma cagnotte !
Et à l’occasion du jeu Christmas Market, iGraal propose à mes nouveaux filleuls de gagner 10 euros (au lieu des 3€ habituels) lors de l’inscription. Il vous suffit de cliquer ici pour pouvoir être parrainé via mon compte et profiter de l’offre spéciale.
Qui sont les échoués ?
Ce que j’aime le plus en participant au Match de la Rentrée Littéraire de Priceminister, c’est de ne pas savoir à l’avance si je vais aimer ce que je vais lire, et d’avoir la jolie surprise de découvrir un écrivain, une plume, une histoire… L’an dernier, j’ai été déçue par mon choix. Cette année, j’ai dévoré le roman en quelques heures seulement.
Je ne connaissais pas du tout l’auteur, Pascal Manoukian, journaliste et écrivain, qui se sert de son travail de reporter en zones de conflits pour alimenter ses romans et qui le fait plutôt bien. Bizarrement, après avoir été au cinéma pour Nous 3 ou rien, je suis tombée sur une lecture qui parle de fuir un pays en guerre ou en ruine, au péril de sa vie, pour la sauver. Parfois, il n’y a pas de hasard…
Nous 3 ou rien
Cette chronique ciné vient à point nommé pour se sensibiliser à la problématique actuelle des réfugiés politiques et de ceux qui fuient la guerre. Une pensée de compassion pour ceux qui vivent tous les jours des drames tels que nous en avons connu en France ce vendredi 13 novembre 2015.
Je suis allée voir ce film en sachant par avance que j’allais être touchée, au vu des critiques positives qui fleurissaient sur Internet. J’y suis allée par curiosité, l’envie de connaitre l’histoire de Kheiron, aka Nouchi (son surnom issu de son vrai prénom), ce personnage un peu barré de la série Bref. J’y suis allée aussi parce que je ne me lasse jamais d’admirer la beauté de Leïla Bekhti.
Ce film plonge à l’intérieur des tripes. De celles du personnage paternel incarné par Kheiron qui se bat pour ses idées, de celles d’un peuple opprimé par un dirigeant et qui veut reprendre le droit à la parole ; les nôtres aussi car c’est un film qui retourne, car le spectateur sait que tout ce qu’on lui raconte s’est passé un jour. Les affrontements, l’emprisonnement, la torture, la fuite, la mort des proches parce qu’on ne veut pas se taire, la peur de se faire prendre, l’envie de s’en sortir sans renoncer aux idéaux que l’on défend et la survie quand le milieu où l’on se trouve nous est hostile, que ce soit en Iran ou en France.
Tout sauf la guerre.
Cela faisait 2 jours que je rêvais de la guerre.
La première nuit, je me cachais dans la maison de mes grands-parents avec ma famille, en regardant par la fenêtre les maisons voisines se faire bombarder. La deuxième nuit, j’avançais avec d’autres filles, masquée sous des écharpes, pour prendre un avion et fuir mon pays.
Je n’aurais jamais imaginé que mes rêves seraient la prémonition des drames dont j’ai été spectatrice via la lucarne télévisuelle de mon salon, cette soirée du 13 novembre 2015, alors que j’étais complètement déconnectée à refaire un monde de paix et de communauté avec ma kiné magique, dans mon salon, un verre à la main.
Ces images de haine et de violence m’ont rappelé les discussions avec une amie il y a 3 semaines, pendant nos vacances au bout du monde, sur les stratégies des terroristes pour s’infiltrer au sein de notre paix, dans tous les pays du monde, pour pouvoir ensuite la déchirer sans état d’âme. Nos paroles m’avaient fait froid dans le dos et laissé un goût amer dans la bouche car je savais qu’elles contenaient une grande part de vérité. L’horreur n’a pas de limite et ne recule devant aucun stratagème.
Découvre la ville de Bordeaux grâce à Malesan
Je me souviens de ma première gorgée de vin. J’étais haute comme 3 pommes et intriguée par ce breuvage que buvait toujours mon papa à table. Il m’a fait tremper les lèvres pour satisfaire ma curiosité et j’ai fait une telle grimace qu’il a éclaté de rire en m’expliquant que ce n’était que les grands qui aimait ça. J’ai bien grandi et même si je suis loin d’être une professionnelle en la matière, j’aime découvrir de nouveaux crus pour accompagner mes recettes et déguster un verre de vin pour l’apéritif (le rouge à ma préférence).
Ma culture vinicole s’agrandit au fur et à mesure puisque je vis désormais dans une région entourée de vignes et de châteaux de renom et aux millésimes reconnus. Je prends plaisir à découvrir de nouveaux arômes et à m’offrir de temps en temps l’expérience d’une bouteille de vin de qualité. Je suis même offert le luxe il y a 2 ans une après-midi dégustation à St-Emilion, à quelques kilomètres de Bordeaux (mais je n’ai jamais réussi à sentir sur mon palais la saveur de pin dont on me parlait).
De la vie sur les murs grâce aux stickers muraux
La grande mode de la déco scandinave a tendance à laisser les murs immaculés tels quel dans chaque maison voulant appliquer ce style, avec un peu de bois et de pastel en décoration pour venir égayer le tout. Mon appartement est dans cette veine, c’est même un peu pour ses murs blancs que je l’ai choisi. Les murs blancs, c’est facile, on peut changer de meubles quand on veut, toutes les couleurs peuvent s’assortir avec le blanc en arrière plan. Seulement, depuis mes soucis de santé, ce côté « hôpital » me sort un peu les yeux : j’ai envie de plus de folie, de dynamisme, de ma personnalité dans mon nid douillet.
La folie des magnets
Ils recouvraient le frigo de ma grand-mère, en forme de fruits et de légumes et on s’amusait à les déplacer pour inventer une histoire. Il y a ensuite eu les régions de France à collectionner dans les paquets de cordons bleus (on tombait toujours sur les même, l’arnaque). Et puis, il y a eu ceux qui sont rentrés dans ma maison, des souvenirs de voyages qui se rappellent à moi chaque fois que je vais prendre une Danette pour le dessert.
Qu’ils soient kitch ou humoristiques, qu’ils soient là juste en décoration ou pour punaiser l’emploi du temps du petit dernier qui rentre en 6ème, les magnets s’invitent dans chaque maison ou presque. Amoureuse des photos, j’ai craqué sur la customisation de magnets au format Polaroid pour imprimer quelques photos stockées dans mon iPhone et les afficher dans ma cuisine. Quelques photos de moi (je suis mégalo) mais aussi de ceux que j’aime et qui affichent de grands sourires, saupoudrés de leit-motiv glanés sur Pinterest. De quoi te donner la patate dès le petit déjeuner.
Jamais sans mon téléphone
Ce week-end, durant un jeu de société pour apprendre à mieux se connaître, on m’a demandé « de quel objet ne pourriez-vous plus vous passer ? ». J’avais la réponse en 3 millièmes de secondes : mon téléphone ! J’ai mon smartphone greffé 90% à ma main. Je l’utilise comme agenda, pour consulter mes mails, pour aller 42 fois par jour sur Facebook, Instagram, Twitter. Je joue compulsivement à Happy Street depuis des années lumières, je vide mon dressing sur Ebay et Vinted et je me détends avec mes applications de méditation (Petit Bambou et HeadSpace pour info). On me reproche régulièrement d’y être trop collé mais c’est un automatisme dont j’ai du mal à me défaire, même une fois dans mon lit (totalement déconseillé pour les gens qui ont du mal à s’endormir) (comme moi).
LBS sur les réseaux