Cela faisait 2 jours que je rêvais de la guerre.
La première nuit, je me cachais dans la maison de mes grands-parents avec ma famille, en regardant par la fenêtre les maisons voisines se faire bombarder. La deuxième nuit, j’avançais avec d’autres filles, masquée sous des écharpes, pour prendre un avion et fuir mon pays.
Je n’aurais jamais imaginé que mes rêves seraient la prémonition des drames dont j’ai été spectatrice via la lucarne télévisuelle de mon salon, cette soirée du 13 novembre 2015, alors que j’étais complètement déconnectée à refaire un monde de paix et de communauté avec ma kiné magique, dans mon salon, un verre à la main.
Ces images de haine et de violence m’ont rappelé les discussions avec une amie il y a 3 semaines, pendant nos vacances au bout du monde, sur les stratégies des terroristes pour s’infiltrer au sein de notre paix, dans tous les pays du monde, pour pouvoir ensuite la déchirer sans état d’âme. Nos paroles m’avaient fait froid dans le dos et laissé un goût amer dans la bouche car je savais qu’elles contenaient une grande part de vérité. L’horreur n’a pas de limite et ne recule devant aucun stratagème.
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