Cette chronique ciné vient à point nommé pour se sensibiliser à la problématique actuelle des réfugiés politiques et de ceux qui fuient la guerre. Une pensée de compassion pour ceux qui vivent tous les jours des drames tels que nous en avons connu en France ce vendredi 13 novembre 2015.
Je suis allée voir ce film en sachant par avance que j’allais être touchée, au vu des critiques positives qui fleurissaient sur Internet. J’y suis allée par curiosité, l’envie de connaitre l’histoire de Kheiron, aka Nouchi (son surnom issu de son vrai prénom), ce personnage un peu barré de la série Bref. J’y suis allée aussi parce que je ne me lasse jamais d’admirer la beauté de Leïla Bekhti.
Ce film plonge à l’intérieur des tripes. De celles du personnage paternel incarné par Kheiron qui se bat pour ses idées, de celles d’un peuple opprimé par un dirigeant et qui veut reprendre le droit à la parole ; les nôtres aussi car c’est un film qui retourne, car le spectateur sait que tout ce qu’on lui raconte s’est passé un jour. Les affrontements, l’emprisonnement, la torture, la fuite, la mort des proches parce qu’on ne veut pas se taire, la peur de se faire prendre, l’envie de s’en sortir sans renoncer aux idéaux que l’on défend et la survie quand le milieu où l’on se trouve nous est hostile, que ce soit en Iran ou en France.
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