Prendre la plume

C’est désormais une habitude d’exorciser mes sentiments sur le papier. J’ai des carnets qui trainent un peu partout et pour tout et un « journal intime » pour mettre à plat mes sentiments les plus lourds, pour les décortiquer, les comprendre et les laisser vivre en dehors de moi. C’est donc assez naturellement que la solution pour faire le deuil de ma maman s’est imposée à moi, avec l’idée d’écrire toute l’histoire de cette perte pour pouvoir apprivoiser chaque sentiment qui s’est emparé de moi depuis lors. Et pour arriver à lui dire vraiment au revoir.

J’ai commencé à écrire cette histoire sur mon lit d’hôpital, pendant mon séjour longue durée chez les éclopés, mais le sujet ne prêtait pas forcément à sourire et j’ai abandonné au bout de quelques pages pour ne pas entraver psychologiquement ma guérison. Ensuite le quotidien est revenu en-crasser ma tête et ma plume (et ma motivation). Et puis est venu le concours Au Féminin qui a permis à Virginie de se jeter dans le grand bain. Et je me suis dit que c’était l’occasion d’écrire un des chapitres de l’histoire de ma perte maternelle pour participer, et qui sait, être encouragée à écrire le reste.

J’ai choisi de mettre en mot un des chapitres les plus durs, exprès pour me mettre face à cet exercice cruel de parler à l’imparfait et de conjuguer l’un des épisodes les plus cruels de ma vie. J’ai choisi aussi d’interpeller le lecteur en lui faisant partager ma douleur.
J’ai l’espoir improbable de tirer quelque chose de ce concours et je souhaite partager ce texte avec les lecteurs de ce blog. Si vous avez aimé, dites-moi. Si vous avez adoré, offrez-moi un « j’aime ». Si vous voulez m’encourager, partagez ma nouvelle pour qu’elle soit au moins lue par le jury.

Pour lire ma nouvelle, cliquez ici.

En vous remerciant.

PS : j’ai écrit ce chapitre un soir tard et je l’ai envoyé directement sans le relire. Donc mea culpa pour les fautes d’orthographe qui se sont glissées dans le texte, on dira que c’est l’émotion.

Crédit photo : Free People