Ce titre est une belle promesse, celle qu’on peut tout recommencer du début, qu’un nouveau départ est toujours possible, à 17, 37 ou 77 ans. J’aurai pu venir ici vous rédiger un énième billet que je nomme « élucubrations » mais cette fois, je donne la part belle à un talent de mon entourage, que j’admire par sa ténacité à toujours vouloir aller plus loin, plus haut, plus fort malgré ses craintes.
Quand Ginie m’a demandé si je pouvais jeter un œil sur le manuscrit de son livre, j’étais excitée comme une puce. « Quoi, tu écris un LIVRE ?!? Genre avec ton nom dessus ? Genre qui va finir à la Fnac et tout ? ». Elle m’avait prévenue, c’était pas le style de son blog, « c’est un peu nunuche » m’a-t-elle annoncé, avec le regard d’un petit lapin pris dans les phares de ma Volkswagen. Je me suis contenté de sourire en ayant un peu plus de confiance en son talent qu’elle n’en avait.
Il y a 3 semaines, après nos avis, nos lectures, nos critiques, elle l’a sorti son livre, avec sa jolie couverture bleu ciel et les pieds d’une nana qui a l’air de se la couler douce. Il y a 2 semaines, j’ai reçu MON exemplaire à la maison, avec un mot dedans et j’ai pris plaisir à relire l’histoire que j’avais découvert en PDF sur mon ordinateur il y a quelques mois. Je l’ai relu pareil, en quelques heures, avec l’envie de savoir la suite et en même temps de ne pas terminer trop vite.
Quand elle a enfin choisi le titre, j’ai espéré que son histoire aurait autant de succès que le film presque homonyme qui a sa place dans ma liste de films préférés. J’ai eu ma réponse assez rapidement, alléluia !
Ce livre se déguste comme un bonbon acidulé : doucement, en attendant que ça laisse un petit goût sucré en fondant et avec un brin de nostalgie une fois la dernière saveur avalée. On aime bien les personnages parce qu’ils sont attachants et facile à comprendre, et aussi parce qu’ils nous rappellent un peu qui nous sommes, par petites touches. On aime bien l’histoire parce que qui n’a pas rêvé de connaître un nouveau départ en traversant le monde entier. Et puis ça change d’entrer dans une histoire qui ne parle ni de tragédie, de violence ou de peine inconsolable.
C’est aussi pour moi une histoire de femmes, de femmes qui ont décidé de prendre leur vie en main en faisant fi du regard des autres, et qui rencontrent d’autres femmes qui ont trop subi leur vie passée et veulent construire un avenir radieux. Elles se retrouvent toutes les 3 comme on se retrouve parfois avec mes paupiettes, un verre dans la main et des fous rires dans les poches, et un peu de larmes aussi.
Cette histoire est une invitation à déconnecter du présent, une pause dans le temps, pendant qu’on macère dans un bain moussant, la sombre actualité bien enfermée dans la télé éteinte. Je n’attends désormais qu’une seule chose : que Ruquier le lise pour que ma copine puisse enfin tenter de galocher Aymeric Caron. Ha, et aussi qu’elle en écrive un autre, de livre.
Le premier jour du reste de ma vie, Virginie Grimaldi
Disponible chez Amazon : format broché, 16,50 € / format Kindle, 13,99 €
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