J’ai toujours tendance à sourire en toute circonstance, même pendant les coups durs, même quand la personne en face m’agace ou me fait peur. C’est mon arme de défense massive, ma manière de dérider les gens, un prémisse de mon rire gras et communicatif de marin, mon atout pour obtenir ce que je demande.
Il a pourtant été compliqué à entretenir ce joli sourire. Un pouce qui sert de doudou jusque tard dans ma vie de jeune fille, des appareils dentaires (ou autrement nommé engins de torture) tous plus horribles et inconfortables les uns que les autres, une chute spectaculaire et une rencontre avec un trottoir, des quenottes qui souffrent à la moindre carence en vitamines, des dents de sagesse pas si sages et des gencives récalcitrantes.
Je ne compte pas le nombre d’heures passées chez le dentiste à essayer d’éviter le pire, en vain ou presque. Si j’ai d’ailleurs un seul conseil à donner en matière de dentition, ce serait celui-ci : plusieurs avis valent mieux qu’un pour fuir les mauvais dentistes à toutes jambes (et à choisir, on se le fait recommander par un personne qui a galéré et qui a un résultat à la hauteur du prix que ça coûte).
Et donc après des heures sur le fauteuil qui s’incline, la bouche grande ouvert et la douce musique de la roulette, une dent de devant brisé en morceaux, une autre qui décide de vivre sa vie en toute décontraction de l’esthétisme, j’ai repris le chemin de l’orthodontie à 30 ans pendant 2 années (de calvaire et de ruine) et un résultat quasiment à la hauteur de mes espérances.
Après tous ces sacrifices, je ne saurai vous recommander de prendre bien soin de vos dents, surtout si la génétique familiale s’en même, car il vaut mieux prévenir que guérir et garder un joli sourire en toute circonstance.
Et vous, quelle importance donnez-vous au sourire ? Avez-vous connu les galères de l’appareil dentaire ?
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