Plus d’un mois après, je décide de revenir sur cette expérience de déconnexion que je me suis imposée pour souffler un peu. Je vous livre un bilan plutôt mitigé, avec mon ressenti, ma méthode et mes conseils, si cela peut aider quelques addicts à se sevrer, ne serait-ce que pour quelques jours.
Le but de cette déconnexion était de me passer des réseaux sociaux que je consulte beaucoup trop, par habitude et surtout par ennui. Je les trouvais « bouffeur de temps » et je suis intimement persuadée qu’ils me freinent dans mes projets et accentuent mon syndrome de comparaison, ainsi que ma procrastination (2 maux qui vont généralement ensemble), surtout dans mon utilisation multi-quotidienne.
Le bilan, c’est que je ne suis jamais arrivée à me déconnecter complètement, notamment de Facebook, qui me sert à communiquer avec la plupart de mes amis. La frustration est grande, malgré le fait que j’ai été beaucoup moins présente que d’habitude, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller lire les statuts de mes amis et d’envoyer quelques messages, plusieurs fois par jour. J’ai par contre posté uniquement 3 photos sur Instagram et quasi délaissé Twitter. Google + et le blog sont les grands gagnants de ce challenge, même si j’ai été lire régulièrement ma boite mail de blog alors que j’avais dit que je ne le ferais pas…
Mon verdict, c’est que je suis trop passionnée pour qu’une détox soit réellement applicable. C’est en soi une bonne chose d’être passionnée, si on arrive à se raisonner. A moi de mettre en place un plan d’attaque pour que cette expérience de déconnexion porte ses fruits, ce qui m’a donné l’idée de faire une liste, à afficher à côté de l’ordinateur.
Mes 5 règles de la détox numérique :
- Désinstaller certaines applications de mon smartphone (voire l’éteindre carrément) :
J’ai supprimé Facebook et Twitter, ce qui a divisé le temps collé à mon écran de téléphone par 2. J’ai viré tous les jeux sauf 2 qui me prennent déjà pas mal de minutes chaque matin, midi et soir. Pour s’aider, il y a l’application Forest qui motive à rester loin de son smartphone.
- Se chronométrer / S’organiser :
Pour chaque activité, mettre une alarme pour se donner une fin. Passer 30 mn à lire ses blogs préférés, ne pas rester plus de 2 heures non-stop à s’occuper de son blog, consulter ses mails à des moments bien définis dans la journée pour éviter de rafraîchir la page toutes les 15 minutes : autant de façon de ne pas se laisser entraîner dans la spirale du web, qui incite facilement à aller de clics en clics et gaspiller un temps précieux sans but précis.
Le plus difficile ? Ne pas aller checker son Facebook de façon automatique.
- Faire une liste de choses à faire offline (et s’y tenir) :
Trier les photos de ses dernières vacances, avancer dans le visionnage de sa série préférée, ouvrir enfin ce bouquin en attente de lecture depuis des mois. Autant de choses qui permettent de s’éloigner un moment d’Internet. On peut même écrire des articles pour plus tard en étant déconnectée Et si l’activité nécessite un ordinateur, coupez la connexion internet. Pas de bras, pas de chocolat !
- S’octroyer une journée de totale de déconnexion chaque mois :
Et pour que ce soit plus facile, on planifie une journée entre copine, une sortie en ville, une terrasse avec un magazine. Et on laisse son téléphone éteint.
- Faire le ménage :
Masquer les publication Facebook qui ne présentent que peu d’intérêt, unfollower les comptes Twitter qu’on ne lit jamais vraiment, diminuer sa liste de blogs à lire pour ne conserver que les quelques uns qu’on aime vraiment, autant de choses qui vont permettre de faire le ménage dans notre vie numérique, de reposer notre cerveau et de passer du temps à autre chose.
Ces conseils ne sont pas faciles à suivre, la preuve, j’ai parfois échoué. Mais ça fait partie du processus et essayer est déjà une petite victoire en soi. Je n’ai pas réussi à écrire pour le blog, mais j’ai écrit pour moi-même. Je n’ai pas tellement progressé au yoga mais j’ai réussi à m’octroyer quelques séances de méditation. Je ne sais toujours pas me coucher tôt et me réveiller fraîche et dispose mais j’ai bouquiné et je me suis reposée.
Je suis prête à affronter de nouveau la vie d’une indécrottable connectée, mais avec un peu plus de recul sur ma « consommation » et les pieds plus ancrés sur la terre ferme.
Je comprends totalement ton point de vu par rapport aux réseaux sociaux qu’on consulte par ennui. Combien de fois par jour je ferme ma page Facebook, pour la rouvrir 3 minutes plus tard (voire, parfois moins). J-Et c’est hyper rageant de se sentir obsédé et de ne pas le contrôler. Ca devient automatique. Courage ! J’ai bien envie de me tenter une journée déconnexion totale par mois. Ca semble honnête dit comme ça.
J’avais tiré un papier au Nouvel An de l’an dernier qui me disait exactement ça : une journée par mois sans écran. C’est difficile mais il y a tellement d’activités oubliées qui ne nécessite ni ordi, ni télé, ni Internet. Je vais essayer de me faire ça un dimanche par mois, axé sur la lecture et sûrement la cuisine