J’en avais déjà parlé sur le blog, de cette manie de la nouvelle génération à être connectée 24/24 et de passer son temps libre sur des écrans… Depuis quelques semaines, je ressens une vraie lassitude, un désintérêt pour le online, les blogs, les réseaux sociaux. J’ai diagnostiqué une totale addiction à mon iPhone que je triture sans cesse, moins par besoin que par ennui. Je me sens avalée par la somme d’informations qu’on me jette à la figure et qui cultive en moi cette impression d’être moyenne en tout et bonne à rien (le complexe de la blogueuse dont parlais si justement Jack Parker). Je suis tellement obsédée par l’idée de rédiger des nouveaux articles qui rencontreront du succès auprès de mon lectorat, de faire de magnifiques photos, de devancer les idées originales de mes consœurs, que ça en devient obsédant, et au final, je ne fais rien, je tourne en rond comme un poisson rouge dans son bocal, je ne me donne pas ni le temps d’y arriver, ni d’objectifs sincèrement atteignables.
Ça me noie tellement que je mets de côté mes projets pro et perso, comme tout se chamboule dans ma tête, je ne sais pas par quoi commencer, ni par où, c’est trop flou. Le soir je suis insomniaque tant d’idées traverse mon esprit, la journée je suis amorphe et il me manque l’énergie pour réaliser toutes ces choses possibles. Je me disperse, je me fatigue, je n’avance pas.
A l’image de ma copine Faustine, la web addict que je suis a décidé de partir en désintox. Elle est partie une semaine. Moi je me donne un mois. Un mois où je désinstallerai consciencieusement les applications de mon iPhone, où je consulterai mes mails le moins possible (pas du tout serait vraiment utopique de ma part), où je prendrais le temps d’enfin trier les photos du Canada et de regarder cette liste de films que je voudrais tant voir. Un mois pour reprendre du poil de la bête, y voir plus clair et me définir de vrais objectifs de vie ATTEIGNABLES. Un mois pour voir si je m’amuse encore ici ou si je laisse tomber.
Vous allez me manquer, j’espère que vous serez toujours là quand je reviendrai.
PS : j’ai écrit cet article il y a 15 jours, j’ai déjà commencé à m’éloigner un peu de la toile (vous l’avez sans doute remarqué par mon absence d’écriture ici même). Je ne peux pas faire une déconnexion à 100%, à cause de mon travail. Je me mets un point d’honneur à écrire pendant ce laps de temps, ne serait-ce que sur mon expérience de déconnexion, sans pression ni objectifs. Juste le temps de laisser mon cerveau se reposer et se réorganiser. Et de méditer là-dessus…
Ca va te faire le plus grand bien. Un vrai recentrage sur toi-même et hop ! ^^
C’est fou comme beaucoup ressente ce besoin de se déconnecter car tu n’es pas la seule que je lis qui a besoin de souffler… Et j’en fais également partie… Je peine à revenir. J’ai la flemme de faire des articles et d’un autre côté, je ne veux pas abandonner MP. Je traîne à répondre à 2/3 mails perso, je fais moins de photos et donc, suis moins active sur IG etc… Je ne sais pas si ça me fait du bien, combien de temps ça va durer mais ça ne peut pas nous faire du mal dans tous les cas…
Woh je me reconnais tellement dans ton article et pourtant je viens tout juste d’arriver sur la toile… J’espère que ça te fera le plus grand bien. Prends tout ton temps, pas de pression. Si ça doit être deux mois, ce sera deux mois. Des bisous.
Je commence à me reconnecter, doucement et avec recul
Je suis tombée sur ton article via les sélections « dossiers » de Hellocoton et j’ai beaucoup aimé le lire.
Je me suis complètement reconnue dans la première partie.
Du coup je me demandais, vu que ton article date d’octobre, comment tu t’y es pris ? Pour te déconnecter ? Est-ce que cela a porté ses fruits ?
Merci pour ta réponse.
Je pense que se déconnecter de temps en temps quand on est trop accro c’est vraiment une bonne idée ! Personnellement même si j’ai tendance à passer beaucoup de temps sur le net, autant sur mon pc que sur mon smartphone pour l’instant j’arrive à faire la part des choses et à prendre du temps pour moi. A me lancer dans de nouveaux projets n’ayant rien à voir avec ma vie online. C’est vrai que c’est facile de se laisser happer dans ce monde du virtuel à en oublier de vivre !
xo, Charlie
http://charlieleschroniques.blogspot.fr/