Little Black Sheep » Elucubrations Le blog made in Bordeaux avec du lifestyle dedans Wed, 20 May 2015 06:00:16 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.2.2 Trente-deux ans /trente-deux-ans/ /trente-deux-ans/#comments Mon, 04 May 2015 06:00:46 +0000 /?p=3531 Cette année, j’ai vécu un drôle d’anniversaire pour mes trente-deux ans. Drôle dans le sens d’inattendu. Après quelques semaines où Lire la suite →

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32 ans (3) blog Cette année, j’ai vécu un drôle d’anniversaire pour mes trente-deux ans. Drôle dans le sens d’inattendu. Après quelques semaines où la solitude m’avait attiré dans ses filets, j’ai pris 5 minutes pour figer dans mon esprit l’image de cette soirée d’anniversaire. Ma soirée d’anniversaire.

Une image réconfortante d’une presque dizaine d’amis rassemblés pour m’aider à passer une année de plus. Des gens de pleins d’horizons et d’âge différents, qui ne se seraient jamais rencontrés si je n’avais pas été là. Et ma solitude d’avant a laissé place à une immense fierté, la fierté d’être si bien entourée, d’avoir su baisser la garde pour me faire des amis dans des endroits et des conditions très différents, des amis de longue date ou de quelques jours, mais qui compte désormais comme une vraie famille.

J’ai aussi figé dans mes souvenirs le goûter d’anniversaire partagé avec ma bande de paupiettes qui ont bravé les enfants malades pour venir dévorer des fondants au chocolat et autres bonbons et pour partager ensemble des fous rires et aussi quelques larmes.

Je n’oublie pas ceux qui sont passés à la maison, avant ou après, pour quand même fêter l’événement. Il y a aussi ceux qui n’ont pas pu être présents mais qui m’ont envoyé une pensée par la Poste ou par le wifi.

A 32 ans et après des épreuves compliquées, j’ai comptabilisé le nombre de personnes qui veillent sur moi quand je n’y arrive pas et qui m’encouragent à être la meilleure version de moi-même, qui me connaissent bien malgré ma difficulté à me livrer et qui m’ont touché en m’offrant des petites choses qui valent beaucoup à mes yeux.

32 ans (4) blogEt j’ai compris que j’avais cette fois toutes les raisons de mériter cet amour qu’ils me renvoient chaque jour.

 Cadeaux 32 ans

Et j’ai eu plein de cadeaux ^^ (dont la robe que je porte sur les photos)

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La béquille /la-bequille/ /la-bequille/#comments Fri, 03 Apr 2015 06:00:10 +0000 /?p=3509 Cet article est un cri du cœur poussé avec toute la bienveillance dont je peux faire preuve et teinté de Lire la suite →

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La béquille

Cet article est un cri du cœur poussé avec toute la bienveillance dont je peux faire preuve et teinté de la colère, de la peur et de la déception que j’éprouve chaque jour depuis le verdict.

Depuis près de 6 mois, elle est devenue mon appui, ma confidente, ma meilleure amie. C’est elle qui me soutient quand je suis prête à m’effondrer même si on a mit un peu de temps à s’apprivoiser.

C’est arrivé il y a un peu plus de 3 ans, après une course à pied organisée pour la bonne cause. Je m’arrête de courir après avoir effectué mes 5kms et fais quelques pas quand une douleur fulgurante traverse ma jambe droite. Je ne laisse rien paraître, j’accuse un faux mouvement ou les mauvaises baskets pour courir sur le bitume mais je boite pendant un long moment, jusqu’à ce que mes muscles refroidissent et que la douleur diminue un peu. Après cette aventure, j’ai continué à ressentir des douleurs régulières mais je ne me suis pas inquiétée car je suis coutumière du mal de dos et des sciatiques depuis très jeune. Je mettais donc ça sur le compte d’une ceinture abdominale un peu faible.

Plus les mois passent, pire c’est. J’enchaîne les RDV chez le médecin puis chez le kiné, je demande si des examens complémentaires ne seraient pas nécessaires histoire de voir si tout va bien, j’essaye de faire comprendre que je souffre, que je me sens diminuée, qu’il y a des gestes simples du quotidien qui deviennent de plus en plus difficiles, que je me suis mise à boiter un jour sur 2, que j’ai mal dès que je plie la jambe, mais personne n’a l’air d’écouter. Lassée, je m’oblige à mentir pour qu’on me prescrive enfin un examen médical digne de ce nom (une IRM, sur les conseils d’un proche manip’ radio), persuadée que j’ai une hernie ou un nerf coincé.

Sortie de ma session de 30 minutes dans cette machine infernalement bruyante, le verdict sera beaucoup plus sérieux. Bizarrement, il m’a procuré un immense soulagement, en même temps qu’il a fait naître une boule au ventre qui ne cesse de grossir depuis. Je n’ai pas inventé cette douleur qui me gâche la vie depuis plusieurs années maintenant. Mais j’ai peur : une épreuve se dresse devant moi et met en péril mon intégrité physique, celle qu’on prend pour acquise quand on a 2 bras, 2 jambes et un cerveau qui fonctionnent.

Il y a par contre un sentiment qui ne me lâche plus depuis : la colère.

J’ai été en face de 5 médecins différents sans que jamais aucun ne décide d’aller voir un peu plus loin malgré mon état qui empire. J’ai minimisé mes symptômes et surtout ma douleur parce qu’on me répète depuis toute jeune que suis une petite nature. J’affronte la plupart des rendez-vous médicaux complètement seule en regardant tristement la salle d’attente remplie de familles et de couples qui s’épaulent, encombrée de ma pochette cartonnée bleue qui pèse de plus en plus lourd dans ma main au fur et à mesure que mon dossier médical se remplit. La colère aussi de ne pas être de ceux qui baissent les bras et se laisse aller : ce serait tellement plus facile de se faire plaindre que d’être une battante et de serrer les dents chaque matin quand la douleur s’empare de moi. Et de se rendre compte que le monde est devenu complètement égoïste quand ce sont les mamies se lèvent dans le tram pour me céder leur place, quand on ne croit pas utile de me tenir la porte pour que me rendre la vie plus facile, quand je dois expliquer pour la 100ème fois que marcher plus de 15 mn d’affilée, c’est souffrir le martyr le lendemain.

Ce que j’ai n’est pas mortel, c’est juste complètement chiant. Et long. Et terrifiant. Je sais que je vais traîner cette pathologie toute ma vie, qu’il faudra me mettre des hanches bioniques très jeune et que ce sera prendre le risque de pouvoir courir, sauter, danser mais aussi terminer en fauteuil roulant si elles s’usent trop vite. Je sais que j’en ai pas fini avec la douleur que j’apprivoise chaque jour pour qu’enfin elle me laisse enfin un peu tranquille, pour l’enfermer dans un coin de ma tête, dans une bulle hermétique et ne plus la laisser dicter mon emploi du temps.

Par dessus tout, je me sens seule. Je suis la seule à expérimenter les réveils qui nécessitent toute ma volonté pour décider de poser le pied par terre. La fatigue prend le dessus car j’ai tu pendant très longtemps ce mal à grands coups de médicaments que mon corps refuse désormais d’assimiler, se vengeant de tout ce que je lui ai fait endurer. Je ne peux plus aller faire de shopping, ni conduire trop longtemps, je galère à enlever mon pantalon le soir, j’en ai même fait une petite danse ridicule pour rire un peu. Je prends sur moi pour porter mes courses parce que c’est trop compliqué dans ma tête de demander de l’aide pour ces choses simples, tellement simples qu’on ne se dit jamais qu’on aura un jour des difficultés pour les effectuer.

J’attends avec impatience que mon entourage réalise que mon quotidien a changé. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même d’avoir répété à tort et à travers que ce n’était pas grave à qui voulait l’entendre, parce que dans ma tête, plus je le verbalisais et plus ça conjurait le sort. Il faut désormais que mes proches comprennent que je ne suis pas en vacances, que je collectionne les rencards chez les professionnels de la santé comme certains collectionnent les timbres, que je me force à aller à la piscine car c’est le seul endroit où je me sens légère désormais. Que malgré tous les efforts que je déploie pour que tout aille mieux, j’ai besoin de soutien, j’ai peur et je souffre.

Je voudrais qu’on m’envoie des sourires, des cartes postales et des gâteaux marbrés, qu’on amène l’apéro du vendredi soir jusqu’à moi, qu’on insiste lourdement pour me tenir la main pendant qu’on m’annonce une autre étape de cette aventure. Je voudrais que tu viennes me raconter à bâtons rompus ta dernière dispute avec ton mec ou ton dernier vernis chez Séphora. Je voudrais que tu insistes pour qu’on fasse un barbecue dans ton jardin mais de ne pas m’en vouloir si je refuse une fois sur 2. Je voudrais que tu te rappelles que l’amour, c’est partager les bons et les mauvais moments. Je voudrais avoir la capacité de dire tout fort que j’ai besoin d’aide.

Je veux pouvoir dire que tous les gens que j’aime ont participé à mettre cette béquille au placard.

PS : Une opération est planifiée pour dans quelques jours, du côté qui me fait souffrir. Avec un peu de pensée positive, de chance et toutes vos bonnes ondes, je devrais pouvoir me passer de béquille pendant un moment. Cet article retranscrit mes sentiments de ces derniers mois mais une porte d’espoir s’ouvre à l’horizon. Malgré ça, je vais être embêtée toute ma vie avec mes hanches qu’il faudra remplacer complétement dans quelques années, ce qui suppose d’autres douleurs, d’autres interrogations, d’autres panoplies d’examens médicaux. Mais ça va, je suis forte 😉

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Celle qui se cache derrière le blog /celle-qui-se-cache-derriere-le-blog/ /celle-qui-se-cache-derriere-le-blog/#comments Tue, 24 Mar 2015 22:54:56 +0000 /?p=3497 Je ne suis en général pas très adepte des chaînes d’amitié à renvoyer par SMS sinontuauradumalheurpendantdesannées et autres questionnaires bateau Lire la suite →

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Portait robe blanche Emilie Ubago

Je ne suis en général pas très adepte des chaînes d’amitié à renvoyer par SMS sinontuauradumalheurpendantdesannées et autres questionnaires bateau pour en apprendre un peu plus sur la personne qui se cache derrière un blog. Mais les questions de La Route Joyeuse me semblait plutôt bienvenues pour vous parler blog, voyage et passions. Je m’abandonne donc à l’exercice mais de manière détournée en livrant un peu qui se trouve derrière mon blog.

La jeune femme qui se cache derrière le petit mouton noir a tout juste dépassé la trentaine. C’est une pro de la communication, comme pas mal de blogueuses, et elle aime bourlinguer, autant pour les vacances que pour déposer ses valises un peu plus longtemps. Sydney a fait les frais de mes envies d’aventures pendant quelques mois où je me suis familiarisée avec les kangourous et les énormes araignées qui pullulent partout dans ce grand pays. Et comme il n’y a pas de hasard, je bosse depuis 4 ans pour une grande enseigne du tourisme.

J’ai déposé mes bagages à Bordeaux il y a presque 2 ans car j’aime la Province pour sa simplicité et sa légèreté de vivre. Je ne me suis jamais acclimatée à la vie trépidante de parisienne et c’est avec soulagement que j’ai rejoint la ville qui m’a accueilli pour une partie de mes études. La Province, je connais bien, je viens d’un petit village de Picardie, et même si là-bas on a pas l’océan, on a du Maroilles et de la bière, ce qui fait un bon complément.

J’ai commencé à bloguer pendant une période de ma vie où je m’ennuyais un peu. J’ai continué en voyageant, puis lorsque j’étais au chômage. J’ai changé de nom de crèmerie depuis mais je suis une vieille blogueuse (depuis 2007 quand même) et je suis toujours effarée de voir l’essor que prend l’activité de blogueuse (et un peu larguée parfois quand j’admire le talent des petits jeunes). J’aime écrire donc c’est assez facile pour moi de prendre la plume, un peu moins de maîtriser l’aspect esthétique du blog. Mais j’apprends. Je n’ai jamais appris autant de choses que depuis que je blogue. J’ai fait de jolies rencontre aussi, et des découvertes passionnantes. J’ai eu quelques désillusions comme dans tout ce qui fait la vie mais je n’en garde que le positif. J’ai même appris à me déconnecter de temps à autre.

J’arrive désormais un peu au bout de tout ça, j’ai d’autres envies, toujours poussée par l’écriture, je réfléchis pas mal ces derniers temps à ce que je voudrais faire de cet endroit, si je le transforme, si j’entame un nouveau processus, une nouvelle œuvre. Ce que je sais, c’est que je n’arrêterai jamais d’écrire mes sentiments via des mots sortis de mon imagination, ou bien alors ce sera parce qu’on m’a coupé les mains (ou les yeux) (ou la tête) (Alouette).

Je suis désormais fan du yoga, dans sa version totalement zen. Ça m’apaise, ça me dérouille ce corps que j’ai trop laissé à l’abandon, savourant la chance de ne jamais vraiment grossir mais l’âge venant, je saisis qu’il est cet outil essentiel dont il faut prendre soin. J’apprends donc à dérouler mon dos et mes émotions, à maîtriser mon souffle et mon ressentiment, à instaurer un respect entre ce corps maltraité et cet esprit souvent saturé.

Ha oui, et j’ai une autre passion, la musique, plus particulièrement le chant, pour lequel je suis parfois douée (dans ma salle de bains) et parfois pas (devant les gens). Pas incompatible avec l’écriture. Il faudrait que j’y pense.

Libre à vous dans les commentaires de me parler de votre blog, de vos passions, de vos envies ou de ce que vous pensez de ma légère mise à nu. Je serai ravie de partager cette expérience avec vous !

Crédit photo : portrait par la photographe Emilie Ubago

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La main pas verte /la-main-pas-verte/ /la-main-pas-verte/#comments Mon, 16 Mar 2015 06:00:33 +0000 /?p=3490 J’ai passé toute mon enfance à la campagne, au milieu d’un grand jardin rempli de fleurs. Les images qui en Lire la suite →

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La main pas verte

J’ai passé toute mon enfance à la campagne, au milieu d’un grand jardin rempli de fleurs. Les images qui en ressortent représentent mon papa en train de s’occuper des tomates et ma maman arrachant les mauvaises herbes. A l’intérieur de la maison, il y a toujours eu des touches florales à droite et à gauche, de plus en plus en fur et à mesure que ma maman prenait de l’âge. Peut-être une façon de remplacer le vide laissé par ses filles devenues grandes. En tout cas, je n’ai jamais vu d’aussi belles orchidées que quand elle vivait là : une simple caresse du regard et les fleurs poussaient toutes seules.

J’aime la verdure, à l’intérieur ou l’extérieur, je trouve que ça donne son âme à un lieu, à part peut-être l’hiver, quand tout devient gadoue. J’aimerais avoir un peu partout dans mon home sweet home du vert qui pousse, des fleurs qui s’étalent, des feuilles qui grimpent jusqu’au plafond. Malheureusement, je n’ai pas hérité de la main verte de mes parents. J’ai réussi à faire mourir un bambou une fois (un bambou !!!) même si les 3 que j’ai adoptés l’an dernier se portent plutôt bien. J’ai réussi à réanimer plusieurs fois mon anthurium qui ne fait plus jamais de fleurs et dont les feuilles se redressent les jours bissextiles. J’ai plus de doute sur l’orchidée offerte par mes collègues qui a un jour laissé tomber ses pétales pour ne plus jamais m’en donner… Et j’essaye tant bien que mal de faire pousser de la pelouse dans mon jardin mais elle reste insensible à mes supplications.

La main pas verte

Moi qui rêve de pots qui débordent de nouvelles pousses et d’une immense famille de cactus, j’ai parfois envie d’abandonner mon arrosoir et de jeter l’éponge en allant acheter des fleurs en plastique. Je n’aurai pas peur de trop ou pas assez les arroser et je ne ferai souffrir personne. Mais c’est triste, des plantes en plastoc’. Je vais donc investir dans le manuel du Jardinier pour les Nuls ou profiter de tous les conseils que vous voudrez bien me donner.

 Et sinon, chez vous, c’est fleuri ou pas ?

La main pas verte

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2015 = bienveillance ? /2015-bienveillance/ /2015-bienveillance/#comments Fri, 23 Jan 2015 06:00:25 +0000 /?p=3436 Je pensais écrire cet article en début d’année, pour vous souhaiter le meilleur pour cette année 2015. Et puis la Lire la suite →

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bienveillance

Je pensais écrire cet article en début d’année, pour vous souhaiter le meilleur pour cette année 2015. Et puis la technologie s’en est mêlée (changement d’hébergeur). Et puis Charlie s’en est mêlé un peu aussi. J’ai donc attendu que la tempête se calme pour vous écrire quelques mots.

J’ai expérimenté ces derniers temps, tout comme vous, ce que la haine des hommes peut faire de pire et ce qu’elle peut potentiellement faire de mieux. Je dis « potentiellement » car passé l’engouement collectif de solidarité, j’ai été très attristé de voir que cette solidarité a été oubliée 3 jours après, quand le numéro spécial de Charlie Hedbo est sorti. J’ai vu des gens capables de se marcher dessus pour récupérer un simple journal. J’ai senti la haine dans leur regard, à l’attention de leur voisin et ça m’a emplit de peine en me disant que personne n’avait rien compris finalement. Que sans jouer les Candide avec un « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », ce drame changerait un peu la donne et nous donnerait envie de tendre un peu plus la main, histoire d’être fier de se regarder dans un miroir. A la place, j’ai eu des images de colère couvée, de jalousie mal placée. J’ai eu des retours de manifestants ayant essuyé des reproches agressifs dans la foule, parce que l’un faisait un malaise, parce que l’autre portait le voile. Et je me suis dit qu’on ne méritait finalement pas plus que ça d’être écouté et épaulé en ces temps sombres.

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Si je devais revenir sur 2014, je dirai que ce fut une année difficile mais en bien. J’essaye toujours de faire le deuil d’une maman que je ne reverrai plus jamais, en tentant la thérapie par l’écriture : je repousse un peu plus chaque jour cet exercice, comme si « faire le deuil » c’était tourner la page. Et donc l’oublier. Alors que je sais pertinemment que ce n’est pas possible, à part si je choppe Alzheimer un jour.

Je plonge au fond de moi-même pour mettre le doigt sur ma personnalité et mes envies profondes, sur mes talents et mes aspirations, pour en faire quelque chose de bien justement. Pour les utiliser tous les jours, pourquoi pas professionnellement d’ailleurs. J’ai la tête remplie de projets mais je reste comme paralysée par les risques que ça comporte et par risques, j’entends surtout « se planter ». Mais comme la peur paralyse, j’essaye malgré tout de me forcer à avancer avec de légers coups de pieds au fesses.

Et puis, depuis quelques mois, je dois affronter un état de santé quelque peu bancal, qui va irrémédiablement changer ma vie, et qui en tout cas me fait me poser les bonnes questions mais réveille aussi en moi pas mal d’angoisses refoulées. Lorsqu’on se retrouve coincée dans un corps qui ne fonctionne plus très bien, quand on découvre enfin qu’on n’inventait pas cette douleur installée depuis des années, quand on nous propose des solutions plutôt radicales pour retrouver une vie à peu près normale, on a peur. Mais quand on sait qu’il y a des solutions, on prend conscience que l’important se situe ailleurs que ce dans quoi on met parfois tant d’énergie.

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J’ai donc cette année commencé à apprendre la bienveillance : la mienne envers moi-même, celles des autres envers moi et celle que je donne aux autres, parfois avec douleur quand je suis fatiguée ou mal lunée.

J’ai décidé de continuer cette leçon en 2015 : vous êtes avec moi ?

* Je tiens à rassurer tout le monde, mon problème de santé est sérieux mais ne met en aucun cas ma vie en danger. Il va juste la modifier.

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Merry Christmas ! /merry-christmas/ /merry-christmas/#comments Mon, 22 Dec 2014 06:00:23 +0000 /?p=3399 Voici arrivée la période de transhumance familiale et je m’en vais rejoindre les contrées familiales qui sentent bon le Maroille Lire la suite →

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Christmas is comingVoici arrivée la période de transhumance familiale et je m’en vais rejoindre les contrées familiales qui sentent bon le Maroille pour festoyer comme il se doit en cette période de fêtes de fin d’année. Mis à part quelques selfies de Noël et autres photos de cadeaux sous le sapin, je compte briller par mon absence, étant donné que mes lecteurs auront sûrement mieux à faire que de venir lire mes bêtises (siroter du champagne par exemple ?).

Mais avant de partir, je tenais à jouer moi-même les Père Noël avant l’heure et annoncer les grands gagnants des derniers concours.

Voici donc les winners :

  • La gagnante du concours MyPictureCal est @dg_raldine.
  • La gagnante du concours Le Nombril est CherryHana.
  • La gagnante du concours Printic est Agnès Berbesson.
  • La gagnante du concours Cabane Indigo est Isabelle Toussaint.

Je vous donne rendez-vous l’année prochaine sur le blog ! Portez-vous bien et joyeuses fêtes.

Crédit photo : ifallinchocolate

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(Dé) Connexion – Le bilan /deconnexion-reseaux-sociaux-bilan/ /deconnexion-reseaux-sociaux-bilan/#comments Tue, 02 Dec 2014 06:00:40 +0000 /?p=3322 Plus d’un mois après, je décide de revenir sur cette expérience de déconnexion que je me suis imposée pour souffler Lire la suite →

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Prise coeur
Plus d’un mois après, je décide de revenir sur cette expérience de déconnexion que je me suis imposée pour souffler un peu. Je vous livre un bilan plutôt mitigé, avec mon ressenti, ma méthode et mes conseils, si cela peut aider quelques addicts à se sevrer, ne serait-ce que pour quelques jours.

Le but de cette déconnexion était de me passer des réseaux sociaux que je consulte beaucoup trop, par habitude et surtout par ennui. Je les trouvais « bouffeur de temps » et je suis intimement persuadée qu’ils me freinent dans mes projets et accentuent mon syndrome de comparaison, ainsi que ma procrastination (2 maux qui vont généralement ensemble), surtout dans mon utilisation multi-quotidienne.

Le bilan, c’est que je ne suis jamais arrivée à me déconnecter complètement, notamment de Facebook, qui me sert à communiquer avec la plupart de mes amis. La frustration est grande, malgré le fait que j’ai été beaucoup moins présente que d’habitude, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller lire les statuts de mes amis et d’envoyer quelques messages, plusieurs fois par jour. J’ai par contre posté uniquement 3 photos sur Instagram et quasi délaissé Twitter. Google + et le blog sont les grands gagnants de ce challenge, même si j’ai été lire régulièrement ma boite mail de blog alors que j’avais dit que je ne le ferais pas…

Mon verdict, c’est que je suis trop passionnée pour qu’une détox soit réellement applicable. C’est en soi une bonne chose d’être passionnée, si on arrive à se raisonner. A moi de mettre en place un plan d’attaque pour que cette expérience de déconnexion porte ses fruits, ce qui m’a donné l’idée de faire une liste, à afficher à côté de l’ordinateur.

Disconnetc to reconnect

Mes 5 règles de la détox numérique :

– Désinstaller certaines applications de mon smartphone (voire l’éteindre carrément) :
J’ai supprimé Facebook et Twitter, ce qui a divisé le temps collé à mon écran de téléphone par 2. J’ai viré tous les jeux sauf 2 qui me prennent déjà pas mal de minutes chaque matin, midi et soir. Pour s’aider, il y a l’application Forest qui motive à rester loin de son smartphone.

– Se chronométrer / S’organiser :
Pour chaque activité, mettre une alarme pour se donner une fin. Passer 30 mn à lire ses blogs préférés, ne pas rester plus de 2 heures non-stop à s’occuper de son blog, consulter ses mails à des moments bien définis dans la journée pour éviter de rafraîchir la page toutes les 15 minutes : autant de façon de ne pas se laisser entraîner dans la spirale du web, qui incite facilement à aller de clics en clics et gaspiller un temps précieux sans but précis.
Le plus difficile ? Ne pas aller checker son Facebook de façon automatique.

– Faire une liste de choses à faire offline (et s’y tenir) :
Trier les photos de ses dernières vacances, avancer dans le visionnage de sa série préférée, ouvrir enfin ce bouquin en attente de lecture depuis des mois. Autant de choses qui permettent de s’éloigner un moment d’Internet. On peut même écrire des articles pour plus tard en étant déconnectée Et si l’activité nécessite un ordinateur, coupez la connexion internet. Pas de bras, pas de chocolat !

– S’octroyer une journée de totale de déconnexion chaque mois :
Et pour que ce soit plus facile, on planifie une journée entre copine, une sortie en ville, une terrasse avec un magazine. Et on laisse son téléphone éteint.

– Faire le ménage :
Masquer les publication Facebook qui ne présentent que peu d’intérêt, unfollower les comptes Twitter qu’on ne lit jamais vraiment, diminuer sa liste de blogs à lire pour ne conserver que les quelques uns qu’on aime vraiment, autant de choses qui vont permettre de faire le ménage dans notre vie numérique, de reposer notre cerveau et de passer du temps à autre chose.

Ces conseils ne sont pas faciles à suivre, la preuve, j’ai parfois échoué. Mais ça fait partie du processus et essayer est déjà une petite victoire en soi. Je n’ai pas réussi à écrire pour le blog, mais j’ai écrit pour moi-même. Je n’ai pas tellement progressé au yoga mais j’ai réussi à m’octroyer quelques séances de méditation. Je ne sais toujours pas me coucher tôt et me réveiller fraîche et dispose mais j’ai bouquiné et je me suis reposée.

Je suis prête à affronter de nouveau la vie d’une indécrottable connectée, mais avec un peu plus de recul sur ma « consommation » et les pieds plus ancrés sur la terre ferme.

Crédit photo : Pinterest et Détox Digitale
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(Dé) Connexion /deconnexion/ /deconnexion/#comments Wed, 15 Oct 2014 05:00:58 +0000 /?p=3200 J’en avais déjà parlé sur le blog, de cette manie de la nouvelle génération à être connectée 24/24 et de Lire la suite →

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iPhone_ecran_appli

J’en avais déjà parlé sur le blog, de cette manie de la nouvelle génération à être connectée 24/24 et de passer son temps libre sur des écrans… Depuis quelques semaines, je ressens une vraie lassitude, un désintérêt pour le online, les blogs, les réseaux sociaux. J’ai diagnostiqué une totale addiction à mon iPhone que je triture sans cesse, moins par besoin que par ennui. Je me sens avalée par la somme d’informations qu’on me jette à la figure et qui cultive en moi cette impression d’être moyenne en tout et bonne à rien (le complexe de la blogueuse dont parlais si justement Jack Parker). Je suis tellement obsédée par l’idée de rédiger des nouveaux articles qui rencontreront du succès auprès de mon lectorat, de faire de magnifiques photos, de devancer les idées originales de mes consœurs, que ça en devient obsédant, et au final, je ne fais rien, je tourne en rond comme un poisson rouge dans son bocal, je ne me donne pas ni le temps d’y arriver, ni d’objectifs sincèrement atteignables.

Ça me noie tellement que je mets de côté mes projets pro et perso, comme tout se chamboule dans ma tête, je ne sais pas par quoi commencer, ni par où, c’est trop flou. Le soir je suis insomniaque tant d’idées traverse mon esprit, la journée je suis amorphe et il me manque l’énergie pour réaliser toutes ces choses possibles. Je me disperse, je me fatigue, je n’avance pas.

A l’image de ma copine Faustine, la web addict que je suis a décidé de partir en désintox. Elle est partie une semaine. Moi je me donne un mois. Un mois où je désinstallerai consciencieusement les applications de mon iPhone, où je consulterai mes mails le moins possible (pas du tout serait vraiment utopique de ma part), où je prendrais le temps d’enfin trier les photos du Canada et de regarder cette liste de films que je voudrais tant voir. Un mois pour reprendre du poil de la bête, y voir plus clair et me définir de vrais objectifs de vie ATTEIGNABLES. Un mois pour voir si je m’amuse encore ici ou si je laisse tomber.

Vous allez me manquer, j’espère que vous serez toujours là quand je reviendrai.

PS : j’ai écrit cet article il y a 15 jours, j’ai déjà commencé à m’éloigner un peu de la toile (vous l’avez sans doute remarqué par mon absence d’écriture ici même). Je ne peux pas faire une déconnexion à 100%, à cause de mon travail. Je me mets un point d’honneur à écrire pendant ce laps de temps, ne serait-ce que sur mon expérience de déconnexion, sans pression ni objectifs. Juste le temps de laisser mon cerveau se reposer et se réorganiser. Et de méditer là-dessus…

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Ces robes qu’on ne porte pas /ces-robes-quon-porte-pas/ /ces-robes-quon-porte-pas/#comments Fri, 26 Sep 2014 06:00:53 +0000 /?p=2772 Elle est pourtant jolie accrochée là sur son portant, avec son col en dentelle et ses petits boutons sur le Lire la suite →

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Jolie robe dentelle

Elle est pourtant jolie accrochée là sur son portant, avec son col en dentelle et ses petits boutons sur le devant. Je l’ai acheté en mai 2008 ; portée en août 2012 ; et puis remisée sur un joli cintre en bois, cachée au milieu d’autres copines. Je ne sais pas tellement pourquoi je ne la porte pas. Elle est tellement jolie mais je n’ai pas les bonnes chaussures. C’est un modèle d’été mais elle me tient un peu chaud. Et puis si jamais il fait froid le soir, je n’ai pas de gilet assorti.Mais je crois surtout que je n’assume pas ce côté fille qu’elle me donne, cette dentelle qui me rendrait mignonne, cette longueur qui me parait trop sage.

Alors je préfère la regarder habiller ma penderie, un peu comme toutes ses jolies robes que je n’ose porter de peur de me sentir déguisée, plus vraiment moi, pas tellement une autre.

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T’as préparé ton cartable ? /sentiments-rentree-2014/ /sentiments-rentree-2014/#comments Mon, 01 Sep 2014 20:46:58 +0000 /?p=2829 Demain, je tremperai mes Belvita dans mon thé tout chaud en mettant des miettes partout, comme tous les matins. Je Lire la suite →

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Petites filles cartables

Demain, je tremperai mes Belvita dans mon thé tout chaud en mettant des miettes partout, comme tous les matins. Je regarderai par la fenêtre si je n’aperçois pas le chat du voisin qui a élu domicile chez moi à temps partiel et puis j’allumerai mon ordinateur pour commencer à travailler en évitant de boire les miettes qui flottent dans mon thé refroidi. Pour moi, pas de nouveaux crayons de couleur, pas de cahier de texte prêt à être gribouillé, pas de déception d’emploi du temps qui ne fait pas finir à 16h le vendredi ni de centaines de copie-double à ranger dans le tiroir de mon bureau.

Pour moi, ce sera toujours la souris et le sourire au téléphone, les mails qui font « ting » pour dire qu’ils sont là et toujours les soupirs lorsqu’on doit faire un truc dont on a aucune envie. Pas besoin d’arpenter les allées de ma grande surface préférée pour choisir ma première boite à café de mon premier appartement ou pour profiter de l’offre étudiante cafetière + grille-pain + micro-ondes pour étudiant qui s’installe.

Par contre, partout, tout le temps, ces yeux qui brillent et cette nostalgie qui pègue sur mon âme quand je pense que c’est elle avec qui je préparais mon cartable.

Crédit photo : Flickr
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